Suite aux directives du chef de l’Etat et sous l’autorité du Premier Ministre, les administrations des opérateurs économiques ont tenu des réunions pour convenir de la baisse des prix des denrées de premières nécessité particulièrement le prix du pain qui n’a pas fait l’unanimité pour les boulangers.
A cet effet, le Conseil National du Patronat (CNP) et le Syndicat Professionnel des Industries du Sénégal (SPIS) ont exprimé leur préoccupation concernant la crise ouverte sur la farine et ses enjeux sur le tissu économique national.
Dans un communiqué conjoint des deux entités publié ce 25 juin, ils estiment qu’un dialogue ouvert et constructif entre l’État et l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) est essentiel pour élaborer des solutions durables et adaptées aux besoins de notre société.
À ce titre, le CNP et le SPIS invitent officiellement les représentants de l’État à participer à une série de discussions avec l’AMIS que nous représentons, indique le document.
En effet, la même source estime que cette initiative a pour objectif de favoriser un échange fructueux sur les sujets tels que la reprise de l’activité de production de farine au plus tard ce jour, Mardi 25 juin 2024, pour parer à tout risque d’escalade et d’aggravation dans la crise actuelle.
A cela s’ajoute l’ouverture concomitante de rencontres sur l’évaluation des dispositifs actuels et la proposition de nouvelles mesures pour soutenir les entreprises et la filière face aux défis économiques.
L’analyse de l’impact des régulations actuelles et l’exploration de pistes de promotion du dialogue constructif dans ces situations est aussi un point sur lequel ils veulent discuter, ainsi que l’identification des moyens pour encourager les initiatives et améliorer la compétitivité des entreprises de la filière farine.
Par ailleurs, l’AMIS, regroupant 7 Industries Meunières (GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, BASMALA) a pris bonne note de la déclaration du gouvernement relative à l’homologation du prix de vente de la farine boulangère au Sénégal. Dans leur communiqué, il rappelle que la décision prise par les Meuniers était une invitation au Gouvernement à clarifier les mécanismes de subvention afin de ne pas mettre en péril l’activité des industriels.
Selon le même communiqué, les Meuniers Industriels du Sénégal ont toujours été soucieux de l’amélioration du pouvoir d’achat des sénégalais et de leur accès aux denrées de première nécessité. C’est en cela qu’ils ont toujours apporté leur concours à la régulation des prix des denrées de première nécessité.
Suite à la médiation du Président du CNP M. Baïdy Agne et du Président du SPIS M. Ousmane Mbaye, l’AMIS a invité les entreprises concernées à reprendre leurs activités de production, a annoncé le document.
Ainsi, le CNP se tient à la disposition des représentants de l’État pour organiser ces rencontres et fournir toutes les informations nécessaires à la bonne conduite de ce dialogue. Ils sont convaincus que, par un effort collectif et concerté, ils pourront apporter des solutions concrètes et efficaces au bénéfice de tous.