« Le niveau de violences scolaires a baissé comparé à l'année passée », a indiqué le ministre de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, qui soulignait quelques faits ayant marqué l'année scolaire qui s'achève avec les examens d'Etat.
Selon le ministre de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, l'uniformisation de la tenue scolaire du préscolaire, du secondaire et des écoles professionnelles de l'enseignement général et technique, entrée en vigueur cette année, a contribué à la réduction des violences en milieu scolaire. C'est, d'ailleurs, la raison principale pour laquelle le gouvernement avait institué l'uniformisation avec un lot d'interdictions et de sanctions en cas de non observation de la mesure par les élèves.
Le long de l'année scolaire qui s'achève, les responsables des établissements ont appliqué à la lettre les sanctions y relatives. Dans les établissements de Brazzaville notamment, plusieurs élèves ont été radiés des effectifs pour non-respect des mesures liées à l'uniformisation et bien d'autres.
Même si cette uniformisation de la tenue scolaire n'a pas pu empêcher ce qui peut être considéré comme le plus grand acte incivique de violence contre la République ayant entaché l'année scolaire finissante, à savoir le blasphème du drapeau national au lycée technique et commercial 5-février 1979, dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, Ouenzé. Un acte de banditisme qui a conduit les auteurs devant les tribunaux avant d'être punis par la loi.
Dans la dynamique de réduction des violences en milieu scolaire, d'autres initiatives déjà amorcées méritent d'être renforcées pour que les années scolaires à venir soient davantage apaisées, précisément l'année 2024-2025 qui débutera en octobre prochain. Il s'agit de l'implantation des postes de police dans les écoles ou à proximité de celles-ci. Cette initiative visant à prévenir les violences dans les établissements scolaires avait été lancée en décembre 2021 au complexe A.A Neto qui abrite deux lycées, un collège et une école primaire. Son élargissement pourra contribuer à renforcer le climat de quiétude dans ces lieux d'apprentissage.