Cameroun: Déclaration de circonstance relativement à la Carte Nationale d'Identité

Le gouvernement des plateaux de télévision constitué de quelques défroqués en mal de reconnaissance publique, ne se substituera jamais au gouvernement de la République, et n'aboutit qu'à instrumenter une mésintelligence populaire de médiocres.

Par ailleurs, l'art de faire de la politique devient dangereux pour la société, quand il se transforme en une maladie incurable consistant à protester, à contester, à tempêter et à détester sur tout, part tout, avec tout et tout le temps.

Les Camerounaises et les Camerounais, vont bientôt vivre une nouvelle ère chargée de satisfaction, en ce qui concerne la délivrance par les services compétents de l'Etat, de la carte nationale d'identité.

En effet la carte nationale d'identité est un document unique, qui même avant le passeport, et après l'acte de naissance, témoigne, dévoile, affirme, confirme, consacre et cimente le lien juridique entre un individu et une entité nationale, consacrée et reconnue par le droit international.

L'annonce par Monsieur le Délégué général à la Sureté Nationale, de la délivrance de la CNI en quarante-huit (48) heures, intervient après l'opérationnalisation effective de la délivrance du passeport à bref délai, quarante-huit heures en temps normal, et vingt-quatre heures voire juste quelques heures en cas d'urgence.

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Quelles que soient les opinions, les chapelles politiques, les ambitions et les remontrances, légitimes, des uns et des autres, les avancées mise en exergue constituent un témoignage éloquent, de ce que malgré un contexte général que l'on pourrait qualifier, et tout dépend, de morose voire parce que chargés d'incertitudes, il existe un gouvernement qui travaille, des structures organiques d'un Etat qui fonctionne ainsi qu'une République vivante. Nous devons nous en féliciter.

Enfin, si chacun est entièrement libre de ses opinions et ambitions, la critique comme mode opérationnel d'approche des questions existentielles de société, et surtout comme doctrine têtue et regrettablement sectaire d'appréhension des actes de gouvernance, est une parfaite hérésie.

En effet le procédé conduit regrettablement à d'inutiles confrontations, des fractures déplorables et des mouvements d'humeurs fondamentalement contreproductives. Nous avons trop souffert des péripéties frustrantes dans le processus de délivrance de la CNI, pour nous autoriser encore des batailles de chiffonniers à cause de deux, trois ou quatre mille Francs Cfa de plus. Il doit être dit, su et compris, que ceux qui gouvernent, ont toujours un pied dans les réalités que ceux qui ne gouvernent pas n'appréhendent pas.

Certes, il est légitime de prêcher la reconsidération d'un acte de gouvernement, mais encore faudrait-il s'instruire suffisamment se renseigner, et essayer de comprendre l'ensemble des paramètres qui concourent à la prise d'une décision.

Croire que plus de quatre millions de CNI déjà établis sont en souffrance dans les commissariats, ne plaident pas pour une levée de bouclier à connotation purement populiste et revanchard.

Pour l'instant, avançons, félicitons et souhaitons plus d'éthique, plus et plus de réalisations pour demain, avec une ouverture assumée et de nécessaires consensus. Notre destin en tant que nation, République, Etat et société de progrès apaisée en dépend résolument./.

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