ALGER — La médecine complémentaire a été le thème d'une Journée d'études, organisée lundi à l'Université d'Alger 2 "Abou El Kacem Saadallah", en collaboration avec le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), avec la participation des secteurs concernés, des enseignants chercheurs et des spécialistes.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, la présidente du CNESE, Rabéa Kharfi, a souligné que la médecine complémentaire "est largement exercée dans la société, en dépit de l'absence d'un cadre juridique régissant cette pratique", soulignant que "de nombreux citoyens ont eu recours à cette médecine, notamment durant la pandémie de COVID-19".
Et d'ajouter que "l'encadrement de cette activité demeure une priorité à prendre en charge, en vue de protéger la santé du citoyen contre les éventuels risques pouvant découler des usages anarchiques de différents médicaments complémentaires, largement administrés".
De son côté, la Déléguée nationale à la protection de l'enfance, Meriem Cherfi, a rappelé les efforts consentis par son instance en matière de protection et de promotion des droits de l'enfant et de son intégrité physique et psychologique, soulignant l'importance du plan national pour l'enfance 2025-2030 qui a accordé "une place importante" à la prise en charge sanitaire de cette catégorie.
Dans ce sens, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche scientifique (FOREM), Mustapha Khiati, a évoqué "les nombreux termes attribués à la médecine complémentaire, à l'instar de la médecine traditionnelle et la médecine naturelle", appelant à oeuvrer pour trouver des solutions idoines qui contribuent à réduire ce phénomène.