Congo-Kinshasa: Situation des violences faites aux femmes au Nord Kivu - Un cri d'alarme face à l'horreur persistante

Imaginez ceci : chaque jour, plus d'une centaine de femmes sont victimes d'agressions sexuelles dans les camps de déplacés autour de Goma. Un chiffre effarant, rapporté par l'organisation Médecins Sans Frontières, qui témoigne de l'ampleur de la tragédie qui se joue dans cette région. Rien qu'en avril dernier, plus de 1700 cas de violences sexuelles ont été recensés dans trois sites de déplacés.

"C'est lorsqu'elles sortent pour chercher du bois de chauffe ou travailler dans les champs qu'elles sont victimes", racontent ces femmes meurtries. La précarité qui règne dans ces camps les oblige à s'aventurer à l'extérieur, les exposant ainsi à des prédateurs sans scrupules.

Justine Masika, engagée depuis deux décennies dans la lutte contre les violences sexuelles au Nord-Kivu, ne cache pas son désarroi face à la persistance de ce fléau. Elle nous racontera son parcours et son combat sans relâche pour que la situation change enfin.

Nous terminerons à Beni, avec un rayon d'espoir : l'Université chrétienne bilingue du Congo (UCBC) lance une formation de six mois, destinée aux femmes leaders de la ville. Un programme visant à renforcer leur capacité à défendre les droits des femmes et à contribuer à la construction d'une société plus juste et plus égalitaire.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.