Congo-Brazzaville: Gestion des Diables rouges football - Jean Guy Blaise Mayolas en appelle à des changements

Le président de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a annoncé, au cours de la conférence de presse qu'il a animée le 22 juin, que le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) aura lieu le 4 juillet prochain. La phase finale de la CAN du Maroc se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Jean Guy Blaise Mayolas en appelle à des changements dans la gestion de l'équipe nationale en vue de lui permettre de retrouver la place qui était la sienne sur l'échiquier continental. Les champions d'Afrique 1972 ont manqué quatre phases finales d'affilée, notamment celle de 2017, 2019, 2021 et 2023. Ils prolongeront leur série d'absence à dix ans s'ils ne trouvent pas la bonne formule. « Si les mêmes causes produisent les mêmes effets, il est à craindre que la course pour la qualification à la CAN Maroc 2025 ne soit qu'un mirage de plus au cas où des changements vigoureux ne seraient pas apportés dans la gestion de l'équipe nationale à tous les niveaux », a-t-il déclaré.

La Fécofoot, a-t-il expliqué dans sa conférence de presse, n'est pas en guerre avec le ministère des Sports. Selon lui, c'est la gestion des entités qui pose problème. Le ministère doit, en effet, s'occuper des taches régaliennes liées à la mise à disposition des infrastructures et des moyens matériels et financiers se rapportant à la gestion de l'équipe nationale (organisation des stages, entretien des stades et payement des primes). Et à la Fécofoot d'assurer la conduite des actions administratives et techniques. « Nous sommes des partenaires. Il y a un certain nombre du respect de l'un vis à vis de l'autre. Nous demandons que notre sport soit respecté dans son entièreté, que les sportifs qui jouent au ballon soient respectés, soient payés et qu'on ne négocie pas les primes des enfants après les matches », a-t-il souligné.

Les divergences de point de vue se situent sur le choix du sélectionneur à introniser pour amorcer le processus de reconstruction de l'équipe nationale, lequel n'était pas consensuel selon la Fécofoot . « L'équipe en reconstruction demande un entraîneur de haut niveau et un professionnel », a-t-il appuyé. L'actuel sélectionneur national n'a pas de qualification requise pour diriger une équipe nationale. « Je veux que chacun de nous assume ses responsabilités. Si on a fait le mauvais choix, reculons et changeons les choses », a-t-il suggéré.

Contre le Maroc, les prestations des Diables rouges n'ont pas été à la hauteur des attentes. L'équipe s'est inclinée 0-6 face aux Lions de l'Atlas. Le président de la Fécofoot estime que l'équipe de Paul Put était largement supérieure comparée à celle d'aujourd'hui. « Aujourd'hui, ce qu'on constate c'est le ramassis des joueurs qui n'ont pas le niveau pour évoluer en équipe nationale. Je me demande comment nous ferons lors de la prochaine journée, puisqu'il y a des joueurs qui ont dit si c'est lui, ils ne viendront pas. Où sont passés tous les cadres qu'on avait avec Paul Put ?», s'est-il interrogé. « Le mal est profond. Il faut qu'on arrête en faisons le bon choix », a-t-il ajouté.

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