Addis Abeba — L'Institut éthiopien de développement de l'élevage a procédé à l'insémination artificielle dans le pays économisant 1,5 milliard de birrs au cours des 11 derniers mois, qui auraient pu être dépensés pour l'importation de produits étrangers vitaux pour le processus d'insémination.

Quelque 86 millions de dollars ont également été obtenus grâce à l'exportation de produits de l'élevage au cours de la période indiquée.

Le directeur exécutif de l'Institut, Asrat Tera, a dévoilé à l'ENA que l'Institut a été créé pour jouer un rôle dans l'amélioration de la productivité, de la qualité et de la compétitivité du secteur de l'élevage afin d'assurer le développement du pays.

L'Institut opère actuellement dans ses succursales de développement de l'élevage situées dans les villes de Holeta et de Bishouftu en assurant des services d'élevage productifs et en transformant les aliments du bétail.

Il fournit également des services de conseil et un soutien technique aux investisseurs engagés dans la production de produits d'insémination, de fourrage et d'élevage, a ajouté le directeur exécutif.

Il a ajouté que l'Institut est actuellement équipé d'un laboratoire standardisé dans lequel les doses inséminées artificiellement sont traitées, produites et correctement emballées pour être utilisées.

En outre, 580 000 unités d'azote liquide ont été produites comme matière première pour la production de spermatozoïdes destinés à l'insémination artificielle, a ajouté Asrat.

L'Institut a identifié et enregistré les vaches ayant de meilleurs rendements laitiers dans 65 districts à travers le pays afin d'améliorer la production et la productivité du lait.

Au cours des 11 derniers mois de l'année fiscale, le pays a obtenu 86 millions de dollars provenant de l'exportation de produits de l'élevage, soit 70 pour cent du plan.

Le directeur exécutif a expliqué que l'Institut s'occupe également de la reproduction de génisses et a réussi à en distribuer plus de 220 aux agriculteurs locaux.

En combinant les compétences traditionnelles et modernes de l'insémination artificielle, de nouvelles variétés d'ovins et de caprins sont également en train d'être produites par l'Institut, a-t-on appris.