Le réseau des parlementaires du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international a effectué le mercredi 26 juin 2024, à Yamoussoukro, une visite du Centre d'innovations et de technologies de l'anacarde (Cita). A appris allafrica.com.
L’objectif pour Marlene Forte, cheffe de délégation du Réseau des parlementaires de la Banque mondiale et du Fmi, par ailleurs ministre des affaires juridiques et constitutionnelles de la Jamaïque, est de toucher du doigt les projets financés par la Banque mondiale à travers l’association internationale de développement (Ida). Ajoutent nos sources.
Ce projet montre selon Marlene Forte la compétitivité de la chaîne de valeur du cajou. « Le projet est évalué à 200 millions de dollars en terme financement attribué par la Banque mondiale », a-t-elle affirmé.
Le Cita est une usine aux normes très élevées. De l’ avis de la diplomate, la qualité des infrastructures, de l’hygiène alimentaire et des ressources humaines, constituées à majorités de femmes.
A l’occasion de cette visite, le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly a dit mettre un accent tout particulier pour ce projet sur la sécurité alimentaire, un levier important dans la commercialisation des amendes à l’internationale.
« Ce que nous retenons est qu’ils sont extrêmement satisfaits notamment des conditions sanitaires. (…) effectivement nous mettons l’accent sur cet aspect de la sécurité sanitaire. De tel sorte que nos amendes aillent sur tous les marchés et connaissent une vulgarisation grâce à la bonne qualité degustative, mais aussi sanitaire », a dit le Dg du Conseil du coton et anacarde.
Qui a indiqué que cette visite a été aussi l’occasion de faire découvrir à la délégation le centre de formation qui est intégré à l’usine. Le réseau des parlementaires a pu voir aussi l’incubateur deuxième niveau de transformation. Ce centre dit-il a pour vocation non seulement de former tous les artisans et à normer tout ce qui va être sur le marché.
D’une capacité de transformation de 6 000 tonnes par an, le Centre d'innovations et de technologies de l'anacarde emploie plus 380 personnes, dont 70% de femmes.
A noter que le taux de transformation locale de la noix de cajou est passé de 6,22% en 2016 à 21% de la production nationale en 2023. Selon les chiffres officiels, la Côte d’Ivoire a transformé 265 863 tonnes de noix brutes en 2023 contre 40 383 tonnes en 2016.
Bamba Moussa