Les élèves finalistes du secondaire clôturent ce jeudi 27 juin les épreuves d'examen d'Etat édition 2023-2024, débutées le 24 juin. A la fin de ces épreuves, les élèves ont tendance à envahir les principales artères de la ville pour célébrer la fin de l'examen. Avec des conséquences parfois néfastes, allant jusqu'à l'enregistrement des morts dans les rangs des finalistes.
Des élèves se retrouvent parfois dans des bistrots, ivres et exposés à des dangers de divers ordres. Afin d'éviter que ces dérapages ne se reproduisent, les responsables de différentes structures de sécurité ont pris des mesures pour empêcher des débordements.
A Kinshasa, le Commissaire divisionnaire adjoint de la police, Blaise Kilimbalimba, demande aux élèves finalistes à l'Examen d'État de ne pas fêter sur les artères principales.
« Le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba Mbula, informe les finalistes de toute sa juridiction qu'il est strictement interdit de manifester ce jeudi 27 juin 2024, jour de clôture de l'examen d'Etat. Il est également interdit tout mouvement de joie débordante qui peut pousser les élèves en uniformes à se retrouver dans les débits de boissons après la passation de cette épreuve », avertit le communiqué du commissariat provincial de Kinshasa.
Le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba dit avoir instruit les agents de l'ordre pour « mettre hors d'état de nuire quiconque s'adonne à ces actes et auteurs de dérapages ».
Eviter des débordements
Dans la province du Nord-Kivu, le gouverneur du Nord-Kivu, le général-major Peter Chirimwami, a aussi interdit tout comportement de débordement et qui frise la délinquance après la sortie des salles d'examen d'Etat.
Au moins 962 000 candidats ont été inscrits pour l'examen d'état en République démocratique du Congo, selon l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale et nouvelle citoyenneté. Parmi ces candidats on compte 48% des filles.