Sénégal: Présidentielle iranienne - Entre 30 et 40 électeurs attendus aux urnes à Dakar, vendredi (ambassadeur)

Dakar — Entre trente et quarante iraniens résidant au Sénégal vont voter vendredi à Dakar à l'occasion de l'élection présidentielle de la République islamique d'Iran, a annoncé à l'APS, l'ambassadeur iranien au Sénégal, Hassan Asgari.

"L'élection présidentielle se déroulera en République islamique d'Iran et à l'étranger y compris le Sénégal où entre 30 et 40 résidents iraniens sont attendus entre 8 heures et 18 heures dans les locaux de l'ambassade", a déclaré le diplomate lors d'un entretien avec l'APS.

Les Iraniens se rendent aux urnes vendredi pour élire un nouveau président de la République, quarante jours après le décès dans un accident d'hélicoptère du président Ibrahim Raissi.

Quatre parmi les six candidats validés par le Conseil des Gardiens de la Constitution sont en lice pour ce scrutin. Il s'agit notamment de Mohammad Bagher Ghalibaf, ancien maire de Téhéran, la capitale, de Saïd Jalili, présenté comme un conservateur, de Massoud Pezsehkian décrit comme un réformateur et de Mostafa Pourmohammadi, un religieux.

Les candidats, Alireza Zakani et d'Amirhossein Ghazizadeh-Hashemi ont désisté.

"La mort accidentelle de notre président a fait que conformément aux lois de la République islamique d'Iran, un nouveau scrutin devait se tenir en 50 jours pour désigner un nouveau président", a souligné Hassan Asgari.

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Il a insisté sur le fait que les autorités iraniennes ont réussi le pari d'organiser l'élection présidentielle, quarante jours après le décès du président Ibrahim Raissi.

"En 40 jours seulement, nous avons pu organiser une campagne électorale et une élection présidentielle. C'est pourquoi des dispositions seront prises pour permettre à nos compatriotes dans la sous-région de pouvoir voter en conformité avec le créneau établi. Les votes électroniques et par voie postale ne sont pas autorisés", a-t-il précisé.

Le diplomate iranien n'a pas manqué de saluer le caractère inclusif de l'élection présidentielle à laquelle sont représentées les différentes sensibilités politiques et idéologiques du pays.

"Nous avons une institution en Iran qui s'appelle le Conseil des Gardiens de la Constitution, similaire au Conseil constitutionnel du Sénégal. Ce sont les membres de cet organe qui contrôlent la régularité des candidatures et valident la liste définitive de ceux qui vont briguer le fauteuil présidentiel", a expliqué M. Asgari.

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