Afrique du Sud: Plusieurs fondations jettent les bases d'un dialogue national

IFF
Stop the Bleeding - Curbing Illicit Financial Flows - le documentaire de 16 minutes présente S.E Thabo Mbeki, président du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites (IFF) ; L'hon. Khanyisile Litchfield-Tshabala, président du Réseau parlementaire africain sur les FFI et la fiscalité (APNIFET) ; Emmanuel Nnadozie, Secrétaire exécutif de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) ; Logna Wort, Secrétaire exécutif du Forum sur l'administration fiscale africaine ; Abdalla Hamdok, secrétaire exécutif adjoint et économiste en chef de la CEA ; Raymond Baker, président de l'intégrité financière mondiale ; Dr Anthony Mothae Maruping, commissaire aux affaires économiques de l'UA ; Professeur Edward Maloka, PDG du Mécanisme d'évaluation par les pairs pour l'Afrique ; Alvin Mosioma, directeur exécutif - Tax Justice Network Africa.

Alors que l'annonce d'un gouvernement d'union nationale se fait attendre en Afrique du Sud après la reconduction de Cyril Ramaphosa à la présidence, c'est l'organisation d'un dialogue national qui prend forme. L'appel a été lancé par l'ancien président Thabo Mbeki et il est repris aujourd'hui par plusieurs fondations. Les dernières élections ont dessiné un paysage politique très fragmenté et elles craignent la désunion.

Abstention record, électeurs tentés par le vote identitaire, montée de la xénophobie... Ce contexte mérite un dialogue national en Afrique du Sud, selon Lindiwe Gadd pour la fondation Chief Albert Luthuli. « C'est une initiative très importante à un moment très critique dans notre histoire. Nous avons une tradition de dialogue dans ce pays, en particulier quand nous sommes dans une période de transition. »

« Mobiliser les gens pour s'assurer qu'ils se sentent acteurs dans l'élaboration d'un futur commun »

La transition politique est en cours. Le gouvernement d'union national n'a toujours pas été annoncé, une semaine après l'investiture du président Cyril Ramaphosa, signe de tensions en coulisses. Des discussions qui échappent à un électorat qui se sent déjà à l'écart, alerte Geraldine Fraser-Moleketi pour la fondation Thabo Mbeki. « Nous devons mobiliser les gens pour s'assurer qu'ils se sentent acteurs dans l'élaboration d'un futur commun pour notre pays. Notre objectif principal est aussi de créer de la cohésion nationale. »

Cette initiative a reçu le soutien du chef de l'État,Cyril Ramaphosa. Mais elle a aussi été critiquée par des personnalités questionnant la légitimité des organisateurs ou le bien-fondé d'une introspection nationale, au motif que le parti au pouvoir depuis 30 ans a perdu sa majorité.

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