Saly — L'Agence nationale aquacole (ANA) se fixe comme objectif d'arriver à une production à plus de cinq chiffres, a appris l'APS, de son nouveau directeur général, Samba Ka.
"En tant que nouveau directeur, nous voulons arriver, dans un premier temps, à une production à cinq chiffres, six, sept, pourquoi pas", a dit Samba Ka, lors d'un atelier de formation des agents de l'ANA au suivi des systèmes d'information à Saly (Mbour (ouest).
"Nous avons tout le potentiel physique, la mer, les fleuves, les lacs et des terres", a fait remarquer le nouveau responsable.
M. Ka a aussi évoqué les possibilités du pays en termes de biodiversité et de ressources humaines, avec des étudiants formés en aquaculture par plusieurs universités et les ISEP (Instituts supérieurs d'enseignement professionnel).
Samba Ka entend miser sur la création d'un "environnement incitatif pour attirer les investisseurs dans l'aquaculture".
Pour lui, ce secteur est au-delà de la sécurité alimentaire, un important pourvoyeur d'emplois.
"Nous travaillerons avec le gouvernement et tous les acteurs, pour arriver à cet objectif-là", a-t-il rassuré.
Il considère que "beaucoup de choses ont été déjà faites, (restent) encore à faire", vu que "les prévisions de la Banque mondiale (tablent sur une) production aquacole qui dépasse celle de la pêche".
Le Sénégal s'est doté d'une stratégie nationale de développement durable de l'aquaculture (SENDAC 2023-2032), dont l'objectif est d'arriver, d'ici 2032, à une production de 65 mille tonnes et à la création de 50 mille emplois.