Les résultats de ces élections législatives n'ont finalement étonné personne. Au bout de la cérémonie qui a eu lieu au siège de la HCC, la liste des noms des députés élus par le président de l'institution diffère très peu de celle de la CENI.
Les nombreuses requêtes présentées par les candidats ont été rejetées pour absence de preuves pouvant les étayer. Les nouveaux élus vont donc pouvoir siéger à partir du 2 juillet, date de l'ouverture de la session spéciale de l'Assemblée nationale.
Législatives : la messe est dite
La proclamation des résultats officiels de ces élections législatives par la HCC met fin à toutes les contestations faites par les candidats s'étant sentis lésés. Le nombre de requêtes déposées a atteint un véritable record. Les 1 500 dossiers déposés ont tous été examinés avec soin par les juges constitutionnels et au cours d'un long exposé, ces derniers ont jugé selon le droit et tranché sur ces litiges électoraux. Ils n'y ont pas donné suite. Le président de la HCC a donc présenté la liste définitive des députés élus à l'auguste assemblée présente.
La plateforme IRMAR se taille la part du lion et obtient la majorité des sièges. Le Firaisankina avec ses 22 députés a réalisé un score appréciable et se positionne comme une force d'opposition ayant son mot à dire. Les cinquante élus indépendants, s'ils se regroupent, pourront peser dans les débats qui vont avoir lieu. Cette nouvelle assemblée sera différente de la précédente car il n'y aura pas de bloc monolithique.
La vie nationale va reprendre son cours et on attend quelle sera la suite des événements. La politique va retrouver ses joutes habituelles, l'étape des élections législatives étant maintenant franchie. La messe est dite. C'est maintenant vers celles des maires que les partis vont se concentrer. Les enjeux sont encore plus importants que ceux de ces législatives.