Madagascar: Soute-à-bombe Ivato - Le corps d'un homme retrouvé dans le lac

Hier, six personnes accusées du meurtre d'un homme de 46 ans, sauvagement assassiné à Ivato, ont été présentées au parquet du tribunal de première instance d'Anosy.

Cette affaire remonte au 20 avril, vers 8 heures, lorsque la dépouille de la victime a été retrouvée dans le lac dit Soute à bombe, situé dans le fokontany K4, commune rurale d'Ivato, district d'Ambohidratrimo. Le corps présentait plusieurs plaies et des coups de couteau à la tête et aux cuisses. D'après le médecin légiste, la mort remontait à environ 12 heures avant que la dépouille ne soit jetée dans l'eau.

Face à ces faits, la gendarmerie de la brigade de Talatamaty a ouvert une enquête sous la direction du commandant de compagnie d'Ambohidratrimo. Les investigations et la collecte de preuves ont conduit à l'arrestation de la principale suspecte, l'épouse du défunt. Son arrestation a permis de capturer trois de ses complices. Le premier, âgé de 21 ans, a été appréhendé immédiatement.

Les deux autres, âgés respectivement de 23 et 26 ans, ont été arrêtés à Ambatondrazaka grâce à la coopération de la brigade d'Imerimandroso. Ces trois individus ont activement participé au crime. De plus, deux autres personnes ont été interpellées comme complices : l'homme à tout faire de la principale suspecte et son sorcier. Cela porte à six le nombre de personnes déférées hier.

%

Deux millions d'ariary

L'enquête a révélé que cet assassinat avait été prémédité depuis longtemps par l'épouse de la victime. Le mobile du crime serait des problèmes conjugaux liés à des querelles quotidiennes et à l'héritage des biens. Elle aurait promis à ses complices une somme de 2 millions d'ariary pour exécuter le meurtre. Après avoir perçu une avance de 400 000 ariary, les meurtriers sont passés à l'acte le 19 avril, vers midi. Après avoir tué le mari, ils ont caché le corps jusqu'à minuit avant de le transporter à l'aide d'une charrette pour le jeter dans le lac Soute à bombe. Nous attendons la suite de cette affaire.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.