En l'espace d'une dizaine de jours, coup sur coup, les nominations effectuées au sein des services étatiques ont suscité des contre-mesures, preuve de l'inobservation des règles en la matière dans certaines instances de l'administration publique.
Par note de service datée du 17 juin, le ministre des Finances et du Budget a nommé un intérimaire à la tête de la Caisse congolaise d'amortissement (CCA), et par le même procédé, annulé pour vice de procédure les nominations prononcées plus tard, le 27 juin, par le directeur général des Impôts et du Domaine dans les structures sous-tutelle.
Le lendemain, 28 juin, le Premier ministre, chef du gouvernement, a signé une note de service remettant en cause et déclarant de nul effet l'initiative de son ministre concernant la CCA. On ne peut ne pas y voir un malaise au niveau de l'exécutif tant cette cacophonie, en même temps qu'elle suggère une volonté de reprise en main, en donne la preuve de façon évidente.