Le moins que l'on puisse dire aujourd'hui est que le monde dans lequel nous vivons tous est instable, imprévisible, incertain et que, de ce fait, la plus grande prudence s'impose du haut en bas de l'échelle sociale et politique sur les cinq continents.
En apportent des preuves indiscutables les élections qui viennent de se tenir en Europe, en France tout particulièrement, le terrible conflit qui se déroule en Ukraine, la guerre sournoise que se livrent l'Iran et Israël au Proche-Orient, la dégradation de la santé mentale du président Joe Biden aux Etats-Unis sur laquelle surfe son prédécesseur Donald Trump, la montée des tensions dans le Pacifique entre la Chine et les puissances occidentales ...
Ce qui ressort clairement de ces multiples tensions est le fait que loin de garantir la paix sur toute l'étendue du globe terrestre, les progrès économiques et sociaux, les avancées techniques et scientifiques, l'exploitation des immenses ressources naturelles de la planète aggravent les conflits plus ou moins déclarés entre les Grands au lieu de fonder la paix mondiale sur des bases plus solides. Un constat d'autant plus accablant qu'il se produit au début d'un nouveau millénaire que nous espérions tous plus pacifique, moins mortel, plus positif que les précédents.
Quitte à nous répéter une fois de plus ici même, les menaces qui pèsent sur la paix doivent être prises sans plus attendre au sérieux. Et par conséquent conduire à une révision de la gouvernance internationale qui elle-même protègera l'humanité contre le risque des dérapages que l'actualité laisse apparaître de façon de plus en plus claire. Avec, au centre de cette révision, la restructuration de l'Organisation des Nations unies et tout particulièrement celle du Conseil de sécurité au sein duquel la population de ce que l'on appelait hier le « Tiers monde » n' est guère présente alors même qu'elle occupe la majorité du globe.
Oser regarder la vérité en face et prendre les décisions qui préserveront la paix durable est l'un des enjeux clés du temps très particulier que nous vivons. Mieux vaut en prendre conscience avant que le pire ne vienne à se produire comme ce fut le cas dans le siècle précédent.
Parole d'un observateur qui a vécu, enfant, la Deuxième Guerre mondiale avec les terribles drames que celle-ci a provoqués dans les familles de ce temps.