Après avoir suivi la formation « Parcours d'entraînement à la création » (PEC), neuf jeunes entrepreneurs ont reçu, le 27 juin à la Chambre consulaire de Pointe-Noire des mains d'Evelyne Tchichelle Moe Poaty, maire de la ville, leurs attestations de participation lors de la célébration de la Journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises placée sous le signe du numérique.
Lancée le 16 avril, la première session du PEC a pris fin le 17 mai dernier. Pendant un mois, neuf jeunes ont été formés dans le but d'élargir leurs connaissances et leurs capacités opérationnelles afin de booster leurs entreprises dans la voie de la prospérité. Une formation qui s'appuie sur le mécénat de compétences avec un partage d'expérience.
Le PEC est le fruit de la coopération entre les villes de Pointe-Noire et du Havre, en France. Sa mise en oeuvre a appelé une synergie entre la mission locale du Havre Estuaire Littoral, la mairie et la Chambre consulaire de Pointe-Noire, l'organe technique dans le cadre spécifique du déploiement de cet accompagnement. « L'expertise dans un domaine ne garantit pas une capacité indéfinie de réponses aux défis.
C'est pourquoi, les synergies d'approche sont un chemin à privilégier. Ce chemin, c'est celui pris par la mairie de Pointe-Noire et la ville du Havre qui, dans le cadre de leur jumelage, expérimentent le déploiement du "Parcours d'entraînement à la création", un dispositif d'appui à l'entrepreneuriat. Un bel outil qui enrichit notre cadre général de soutien à la création des entreprises et dont on célèbre aujourd'hui les fruits de la première cohorte qui va réceptionner les certificats », a dit Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre consulaire de Pointe-Noire.
Louant l'assiduité, le sérieux et la curiosité dont ont fait montre les jeunes durant la formation, Evelyne Tchitchelle Moe Poaty, maire de la ville, a invité ses concitoyens à les aider « à être des acteurs utiles au rayonnement de notre économie », ajouter que «la municipalité ne ménagera aucun effort pour les accompagner dans leurs futures entreprises ».
Fabricant des produits nettoyants et d'entretien, Damel Tavernier Mignon Mabika, manager général de Damel Corporation, l'un des bénéficiaires de la formation, a sollicité de l'assistance l'aide et le soutien afin de développer son entreprise et multiplier sa production. Une aide multiforme qui sera également utile aux autres jeunes engagés dans la voie de l'entrepreneuriat.
En lien avec la célébration de la Journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises placée sous le credo « Bénéficiez d'un appui à la transformation numérique de votre entreprise », deux sessions numériques complémentaires, à savoir le challenge d'appui à la transformation numérique avec l'intelligence artificielle et le Cloud et la remise sur orbite du Projet de système d'information des petites et moyennes entreprises ont été animées par des personnes ressources outillées dans le numérique. Des projets rendus possibles grâce l'appui d'Okalobé School, du DSI Club Congo et de Congo entreprise développement.
Définie comme la science et l'ingénierie de la fabrication de machines intelligentes, en particulier de programmes informatiques intelligents, l'intelligence artificielle est liée à la tâche similaire qui consiste à utiliser des ordinateurs pour comprendre l'intelligence. Le terme « cloud », par contre, désigne les serveurs accessibles sur internet, ainsi que les logiciels et bases de données qui fonctionnent sur ces serveurs.
Les serveurs situés dans le cloud sont hébergés au sein de datacenters répartis dans le monde entier. Le cloud est composé de serveurs dans des centres de données à l'échelle de la planète. Les deux termes innovants au service des entreprises ont été au menu des échanges et discussions. Adopter le cloud, par exemple, peut permettre aux entreprises de faire des économies et d'ajouter de la simplicité pour les utilisateurs, ont expliqué les orateurs.