L'opposition ne décolère pas après l'adoption d'une nouvelle constitution.
'Au sein ou en dehors de l'Assemblée nationale où nous siégeons, nous allons nous battre contre cette nouvelle constitution', a déclare Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordonnatrice de la DMP.
'Ce qui fâche le plus est d'avoir retiré aux Togolais le droit d'élire leur président pour le confier à des entités largement acquises au régime', explique de son côté Isabelle Améganvi, vice-présidente de l'ANC.
Le texte a été promulgué et s'applique dans son intégralité. Il ne peut y avoir de retour en arrière.
Le nouveau régime parlementaire introduit le poste de président du conseil des ministres dont le titulaire sera le chef du parti majoritaire à l'Assemblée.
Il y aura aussi un président de la République, désigné par le Parlement, aux pouvoirs très limités, essentiellement de représentation.