Pour la session d'examen 2024 du BEPC, le nombre de candidats a légèrement diminué. Cela est dû, entre autres, à des problèmes financiers.
Deux cent quatre-vingt-dix-neuf mille cent trente (299 130) candidats vont passer l'examen du Brevet d'étude du premier cycle (BEPC) à partir de ce jour jusqu'à jeudi, sur l'ensemble du territoire national, selon les statistiques communiquées par le ministère de l'Éducation nationale. On remarque une légère baisse du nombre d'inscrits pour cette session 2024, soit six mille sept cents (6 700) candidats en moins par rapport à l'année précédente, où le nombre de candidats inscrits était de trois cent cinq mille huit cent trente-six (305 836).
Cette baisse marque une tendance à la diminution observée au cours des trois dernières années. En 2021, le nombre d'inscrits était de trois cent vingt-cinq mille deux cent cinquante-trois (325 253) candidats. En 2022, ce chiffre est descendu à trois cent quinze mille cinq cent quatorze (315 514), soit une diminution de neuf mille sept cent trente-neuf (9 739). L'année suivante, en 2023, le nombre a encore baissé de neuf mille six cent soixante-dix-huit (9 678), avec trois cent cinq mille huit cent trente-six (305 836) candidats inscrits.
La diminution du taux d'inscription s'explique par divers facteurs, tels que l'abandon scolaire forcé. Anita, une jeune fille de troisième, relate qu'elle a été contrainte de quitter l'école en cours d'année. Selon elle, sa mère n'était plus en mesure de subvenir à ses besoins et de payer ses frais de scolarité. « Depuis, je travaille comme femme de ménage dans une maison près de chez nous. Je n'ai pas pu passer mon examen », confie-t-elle avec tristesse.
Abandon forcé
Dans des situations similaires à celle d'Anita, plusieurs élèves rencontrent des difficultés à payer les droits d'inscription aux examens. Certains ne peuvent pas non plus financer la préparation des documents nécessaires pour s'inscrire. Cette réalité contribue également à expliquer la baisse régulière du taux d'inscription chaque année.
En plus des cas d'abandon forcé et du manque de ressources financières, certaines écoles ont déjà constaté un faible taux d'inscription en ce début d'année scolaire 2023-2024. Plusieurs enfants n'ont pas pu être scolarisés en raison des difficultés financières rencontrées par leurs parents.
Les candidats inscrits, au nombre de deux cent quatre-vingt-dix-neuf mille cent trente (299 130) pour cette session 2024, seront répartis dans mille soixante-dix-neuf centres d'examen à travers tout le pays. Parmi ces candidats qui vont entamer les épreuves du Malagasy et de la Science de la Vie et de la Terre ce jour, cent cinquante-trois mille quatre-vingt-deux (153 082) ont choisi l'option A, tandis que cent quarante-six mille quarante-huit (146 048) ont pris l'option B.
