L'Association malienne des arts martiaux au Congo (Amamco) a organisé, le 30 juin au gymnase Henri-Elendé, la deuxième édition de la tabasky des arts martiaux au profit des centaines d'athlètes de divers sports de combat qui ont presté devant un public homogène.
Plus d'une dizaine de disciplines de combat ont participé à la grande fête des arts martiaux dont le but consistait à mettre en valeur la cohésion des musulmans sportifs avec leurs frères chrétiens pratiquant à Brazzaville. Le kick-boxing, le karaté, le tonfa, le kung fu, la boxe de pharaon, la boxe, le judo, le taekwondo, ju-jitsu, le close combat font partie de ces disciplines. Chacune d'elles, selon ses particularités et ses méthodologies de travail, a démontré ses katas et techniques d'attaque et de défense.
A en croire Me Yoka Allassane, 4e dan kick-boxing, membre fondateur d'Amamco, la tabasky des arts martiaux regroupe les athlètes de tout bord. « Nous sommes ici certes pour fêter la fête des musulmans, mais étant sportifs, nous profitons de cette occasion pour célébrer ensemble ce que nous aimons. Tout s'est bien passé puisque nous avons eu plus de quinze clubs et environ mille athlètes de plusieurs nationalités », a-t-il expliqué.
La deuxième édition du tabasky des arts martiaux a tenu ses promesses. Les athlètes d'origine ou de nationalité gabonaise, malienne, burkinabè, Ivoirienne, guinéenne ainsi que des Congolais ont donné le meilleur d'eux lors de cette rencontre sportive. Sur le même tatami, des chrétiens et musulmans ont démontré leurs sports.
Henri-Elendé mis en ébullition
Le club Funitan qui a dignement représenté la Fédération congolaise de close combat et disciplines associées a reçu des acclamations du public durant toute sa prestation. Équipés des armes blanches, les athlètes dirigés par le directeur technique national, Roland Francis Mahoungou, ont démontré des techniques de sauvetage d'otages, de défense à armes blanches, de combat avec plusieurs adversaires ainsi que le combat à corps à corps.
« Le close combat est un art martial comme tout autre. Nous formons les élèves aux combats à mains nues et avec les armes blanches. La discipline que vous constatez dans la pratique de notre sport est le fruit de la cohésion, du respect de l'amour d'autrui et de l'éthique que nous inculquons à nos apprenants », a déclaré le moniteur Roland Francis Mahoungou.
Selon certaines sources, l'équipe nationale du close combat est attendue au Mali pour participer aux activités de l'Union africaine de la discipline. Déjà en chantier, cette équipe serait confrontée à diverses difficultés.
Notons que les différents clubs ont reçu des diplômes de participation. Lors de cette édition, il n'était pas question de confrontation mais plutôt de démonstration.