Vers la mise en place de méthodes pédagogiques innovantes dans le domaine de l'Eau-Assainissement-Hygiène (EAH). Hier, un atelier sur les besoins et offres de formations concernant les métiers de l'eau à Madagascar a été organisé à Antaninarenina.
Il entre dans le cadre de la mise en oeuvre du projet « DEFI EAU » qui réunit les Universités de Limoges, de la Réunion (France), de Liège (Belgique), de Vasile Alecsandri de Bacău (Roumanie), les Universités d'Antananarivo et d'Antsiranana, les Instituts Supérieurs de Technologies Antananarivo, Antsiranana et Ambositra ainsi que de l'ONG Ran'Eau (Madagascar).
« L'idée du projet c'est de développer une formation initiale et continue dans le domaine de l'eau et de l'assainissement appliquée dans le système d'enseignement supérieur européen. C'est un projet de 36 mois, nous avons démarré en janvier de cette année et tout sera opérationnel en 2026 », explique Michel Baudu, de l'Université de Limoges. L'objectif principal du projet est de moderniser les établissements malgaches déjà impliqués dans l'enseignement technique en eau, assainissement et hygiène.
Programmes
Un grand point majeur de l'atelier consiste à discuter et à cartographier les offres de formations existantes ainsi que les besoins en formation identifiés dans le secteur de l'EAH à Madagascar. Cette démarche vise à aligner les programmes éducatifs sur les exigences du marché et à répondre aux besoins des professionnels du secteur, selon à son tour Fidiniavo Ravokatra, ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène qui est également le ministre par intérim de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il a aussi fait savoir à l'occasion que de nouvelles méthodes pédagogiques et organisationnelles seront proposées aux établissements malgaches.