Kaolack — Les autorités administratives et académiques de la région de Kaolack (centre) se disent 'très satisfaites du déroulement de l'examen du baccalauréat qui a démarré mardi sur toute l'étendue du territoire national.
Le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye, en compagnie des autorités académique, des représentants des collectivités territoriales et autres acteurs du système éducatif, a effectué la traditionnelle visite des centres d'examen pour vérifier si les mesures préconisées pour le bon déroulement de l'examen ont été respectées.
"De manière générale, pour les centres que nous avons visités, nous n'avons constaté aucun manquement, aussi bien du point de vue administratif que de l'organisation matériel. Nous pensons que c'est la même situation qui prévaut dans les autres centres d'examen"', a déclaré le préfet de Kaolack qui s'est rendu au collège PIE XII, au lycée Ibrahima Diouf, dans la commune de Kaolack, et au lycée de Kahone.
L'Inspection d'académie (IA) de Kaolack compte 38 centres d'examen dont dix centres secondaires, pour un effectif total de 11 725 candidats dont 6414 filles et 5311 garçons, a précisé l'inspecteur d'académie, Siaka Goudiaby, ajoutant qu'au niveau des séries, la répartition est largement en faveur de la série L.
A elle seule, la série L totalise 10 151 candidats avec un pourcentage de 86,76% de l'effectif global. La série S2 suit avec 1546 candidats, soit un pourcentage de 13,18%, Enfin, la série S1, avec un total de 28 candidats, soit 0,13%, occupe la "portion congrue", a relevé M. Goudiaby qui note une "désertion, une fuite des séries scientifiques".
"C'est très faible mais c'est à l'image de tout ce que nous constatons dans le reste du territoire national avec la désertion, l'abandon des filières scientifiques", a regretté Siaka Goudiaby.
"Nous sommes heureux de constater toutes les mesures ou instructions données quant à l'organisation du baccalauréat ont été respectées notamment en ce qui concerne le dispositif actuel de la surveillance de cet examen qui consiste en la nomination d'un coordonnateur de surveillance qui sont chargés d'assurer l'interface entre le président de jurys, le chef de centre d'une part, et les surveillants de l'autre", a dit Goudiaby.
Le ratio consistant à mettre trois surveillants par salle dont un responsable a été "exactement respecté" par les Inspections de l'éducation et de la formation (IEF) qui ont mis à la disposition des chefs de centre l'effectif de surveillants nécessaires.
L'IA de Kaolack est également la tutelle administrative et technique du lycée sénégalais de Banjul, en Gambie, un lycée mixte qui accueille près de 17 nationalités africaines, européennes et asiatiques.
Un centre secondaire y est constitué avec un effectif de 187 candidats, avec un corps enseignant déployé pour la correction des épreuves qui se fera à Karang qui dépend de l'IA de Fatick. Les résultats de ce jury sont versés dans l'académie de Kaolack.
"Là-bas, toutes les dispositions sécuritaires sont prises et c'est l'ambassadeur du Sénégal en Gambie qui va prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité sur place", a assuré Siaka Goudiaby.