WASHINGTON — La Banque mondiale a approuvé deux opérations ce jour : un financement de 95 millions de dollars pour la transformation du secteur de l'éducation et l'amélioration de ses résultats (TRESOR), cofinancé avec le Partenariat mondial pour l'éducation, ainsi qu'un financement de 100 millions de dollars pour le renforcement des services d'électricité (PASEL). Cette enveloppe globale de 195 millions de dollars soutient la mise en oeuvre de la stratégie du secteur de l'éducation de la République du Congo (2025-2030), visant à améliorer le capital humain du pays. Elle permettra également d'optimiser la qualité de la prestation de services et d'accès à l'électricité, en stimulant l'économie et améliorant la qualité de vie de la population de la République du Congo.
« L'accès à une éducation de base de qualité et à l'électricité est essentiel pour permettre aux Congolais de vivre en bonne santé et en paix », souligne Cheick Fantamady Kanté, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, la République du Congo, le Gabon, la République centrafricaine et la Guinée équatoriale. « Cette enveloppe vient renforcer le solide partenariat de la Banque mondiale avec la République du Congo ainsi que le soutien que nous apportons à l'éducation et à la formation d'une main-d'oeuvre compétente, et au renforcement de l'économie grâce à l'augmentation de l'accès à l'électricité."
Le programme TRESOR vise à améliorer un accès équitable à des écoles préélémentaires et primaires de qualité, et les compétences de base en lecture et en mathématiques, ainsi qu'à renforcer les systèmes de gestion de l'éducation. Il cible les enfants vulnérables (réfugiés et population hôte, déplacés internes, autochtones, etc.) dans les zones où les besoins sont les plus importants et celles où le taux d'achèvement du primaire est le plus faible, tels les départements des Plateaux, Lekoumou, Kouilou et Cuvette-Ouest.
Le PASEL se concentre sur l'amélioration de la qualité et de l'accès aux services d'électricité et le renforcement de la performance des réseaux de transport et de distribution. Il soutiendra également la réduction des pertes et l'augmentation du recouvrement des recettes grâce à la fourniture de compteurs intelligents et de systèmes d'information de gestion, qui seront utilisés par le concessionnaire des opérations réceptives, que l'État est en train de recruter. Le PASEL devrait permettre à environ 1,75 million de personnes de bénéficier d'un accès amélioré à l'électricité.
« La République du Congo s'engage dans des réformes ambitieuses pour renforcer le secteur de l'électricité et en améliorer l'accès pour ses citoyens », explique Louise Pierrette Mvono, représentante résidente de la Banque mondiale en République du Congo. « La dynamique des réformes offre une fenêtre d'opportunité pour combler le fossé de l'accès à l'énergie et atteindre l'accès universel à l'électricité dans les zones urbaines, ainsi qu'un meilleur accès dans les zones rurales avec une plus grande participation du secteur privé. »