« Transition juste et devoir de vigilance : Quelle dynamique organisationnelle pour un cadre juridique adéquat et une implémentation réussie ? » c'est cette interrogation qui fait office de thème qu'un séminaire atelier de renforcement des capacités des acteurs des départements ministériels et des promoteurs des installations industrielles impliqués dans le processus d'exploitation minière, Zone Franche Industrielle et BTP a rassemblé différents acteurs la semaine dernière (les 27 et 28 Juin 2024) à Lomé.
Initiative de l'ONG SADD (Solidarité Action pour le Développement Durable) soutenue financièrement par ses partenaires de toujours, WSM (We Social Movements) de la Belgique et le CCFD-TS (Comité Catholique contre la Faim pour le Développement) de la France, ce séminaire a fort malheureusement été interrompu le 27 Juin aux alentours de 12h30, suite à une intervention des forces de l'ordre au motif que le séminaire n'était pas autorisé.
Une interdiction qui, d'après les responsables de SADD, était contraire aux dispositions de l'article 8 de la loi sur les manifestations. Toutefois, les travaux ont pu se poursuivre dans l'après-midi au travers d'une visio-conférence pour se terminer en beauté le 28 Juin aux environs de 17 h à la satisfaction de la vingtaine de participants.
Entre autres thèmes qui ont meublé les deux jours d'atelier, il y a les communications sur « La transition juste », « Le devoir de vigilance », « Les principes directeurs de l'OCDE », « Quelques aperçus sur la notion de transition juste », et « Les problèmes environnementaux liés à l'exploitation minière au Togo ».
Pour rappel, l'objectif primordial de SADD en organisant ce séminaire était d' « outiller les acteurs des départements ministériels et des promoteurs des installations industrielles impliqués dans les processus d'exploitation minières, ZFI et BTP sur les notions de transition juste et devoir de vigilance afin de leur permettre d'y accorder une importance capitale dans les diverses actions et plaidoyers ».