Le projet d'appui à la participation des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables dans le processus de transition post-Dialogue, initié par l'ONG Women Go for Peace se poursuit avec le soutien du Bureau Régional des Nations-Unies pour l'Afrique Centrale (UNOCA). Après l'étape de Franceville, dans le Haut-Ogooué, la présidente de ladite organisation non gouvernementale, Hermina Akazong, épouse Sabikanda, s'est rendue dans la ville de Koula-Moutou, Chef-lieu de la Province de l'Ogooué-Lolo. C'était le le vendredi 28 juin 2024.
Il faut sensibiliser et informer les populations. C'est une des missions de l'ONG Women Go for Peace, qui a organisé un atelier de sensibilisation et de renforcement des capacités à Koula-Moutou, animé par Nandrot Marat Abyla Abala, président du Cercle Gabonais pour l'Évaluation des Politiques publiques (CGEEP). L'organisation de cet atelier a eu le soutien du Bureau Régional des Nations-Unies pour l'Afrique Centrale (UNOCA). Il s'inscrit dans le cadre du projet d'Appui à la participation des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables dans le processus de transition post-dialogue.
Ce projet a pour objectif principal de « veiller au caractère inclusif des différentes étapes du processus de transition post-dialogue, par une représentativité minimale de 40% des femmes, 20% des jeunes et 10% des personnes vulnérables ».
Pour Hermina Akazong, épouse Sabikanda, présidente de l'ONG Women Go for Peace explique que la sensibilisation est axée sur la transition politique, la citoyenneté, le civisme, le patriotisme, l'engagement, la participation du public cible, le référendum, l'opération d'enrôlement actuel, a mis un accent particulier sur le changement des mentalités. "C'était l'occasion d'identifier les obstacles à l'inclusion des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables avant d'en proposer des pistes de solutions, notamment la formation et l'égal accès aux opportunités" soutiendra t-elle.
Les participants à cet atelier se disent ravis d'avoir pris part. Les participants ont été édifiés sur les techniques de plaidoyers pour qu'ensemble, ils puissent mener la lutte pour l'inclusion car personne ne doit être mis de côté, mais travailler en harmonie pour la réussite de la Transition. Aussi, n'ont-ils pas manqué de soulever les maux qui minent les populations kouloises. Il s'agit de la faible activité économique, du chômage du manque d'accès aux ressources. "Le Gabon, ce n'est pas juste Libreville, nous ici en province, on se sent abandonné" a pu confier un jeune participant.
L'atelier a pris fin en beauté. Il s'est ponctué par une remise des attestations de participation aux participants. Ce qui d'ailleurs, a dessiné le sourire sur leur visage.