Environ mille cinq cents personnes, victimes des inondations à la suite de la montée des eaux de la rivière Kasaï en avril dernier dans le village Dima Lumbu (Kwilu), se retrouvent dans des conditions humanitaires très déplorables au site de Nkowa, créé spontanément lors de cette catastrophe.
Selon le ministère provincial des actions humanitaires du Kwilu, dans ce site situé à près de 12 km de la ville de Bandundu, ces sinistrés sont dépourvus de tout et consomment de l'eau impropre; au risque de contracter des maladies hydriques.
"A Dima Lumbu il y a eu un cas de la montée des eaux qui a affecté le village Dima Lumbu ou aujourd'hui nous avons plus de six mille personnes victimes. Vous allez constater nous sommes allés même dans le site de Nkowa. Là ça peut avoisiner une affaire de 1500 personnes qui peuvent se retrouver là-bas", rapporte Jérémie Bikiele directeur de cabinet du ministre provincial des actions humanitaires.
Ce site avait été créé spontanément à la suite des inondations dues à la montée des eaux de la rivière Kasaï. Des maisons, écoles, centres de santé avaient été écroulés. Et les sinistrés se sont retrouvés dans la brousse, s3lon la même source.
"Ils ont créé de petites huttes. C'est là où ils vivent actuellement", poursuit Jérémie Bikiele, déplorant notamment l'endroit où ces personnes puisent de l'eau de boisson.
"C'est de l'eau impropre à la consommation. On ne peut pas consommer cette eau-là ! Mais malheureusement, c'est de l'eau qui est consommée actuellement par ces personnes", regrette-t-il.
Certains sinistrés sont allés dans ce site de Nkowa, les autres vivent dans des familles d'accueil à Bandundu. En outre, selon lui, dans le quartier Salaminta, "il y a des personnes qui ont été victimes des inondations et qui n'ont pas été appuyées jusqu'à ce jour".