Diamniadio — Des acteurs de l'élevage et des courses hippiques ont convenu mercredi de la nécessité d'introduire le contrôle antidopage dans ces compétitions pour plus d'équité et une meilleure gestion de la santé des chevaux et des compétiteurs.
"Nous souhaitons que les acteurs s'approprient la révision de l'arrêté antidopage pour le bien du secteur des courses hippiques", a déclaré le secrétaire général du ministère en charge de l'Élevage, Ousmane Mbaye.
Il intervenait à la clôture d'un atelier organisé sur ce sujet à l'auditorium du ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Élevage à Diamniadio, en présence d'officiels et de spécialistes des courses hippiques.
Il y avait aussi des représentants du conseil national de gestion (CNG) des courses hippiques, mais aussi des promoteurs de la discipline et divers autres acteurs liés au secteur.
Le contrôle antidopage fait désormais partie du déroulement de toutes les compétitions de haut niveau, a appelé le directeur de cabinet du ministère en charge de l'Élevage.
"Les deux objectifs poursuivis, c'est d'avoir l'équité entre compétiteurs, mais aussi veiller sur leur santé", a-t-il souligné.
Il a assuré de l'engagement, de la disponibilité et de la volonté du ministre de tutelle de "porter très haut les courses hippiques", en collaboration avec son collègue des Sports et tous les acteurs concernés.
Ousmane Mbaye a aussi annoncé l'intention du ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Élevage d'organiser une rencontre pour de larges discussions entre les acteurs à la fin de la saison hippique.