« La jeunesse doit s'abstenir d'actes de violence pendant ce temps où l'insécurité bat les records à Beni, à Butembo et à Lubero », a recommandé, mercredi 3 juillet, Edgard Mateso, cadre du parti politique Bloc uni pour la renaissance du Congo (BUREC).
Il a déclaré ces propos à Radio Okapi après plusieurs cas de justice populaire ayant impliqué des jeunes de cette partie du pays. Edgard Mateso a davantage invité ces jeunes à faire preuve de discernement et de retenue. Pour ces jeunes, estime-t-il, la meilleure façon de rester vigilant, c'est de travailler en collaboration avec les forces de défense et sécurité.
« Il est vrai que nous sommes agressés de partout, nous sommes tous appelés à beaucoup plus de vigilance. et d'ailleurs le chef de l'état nous a appelés également à nous organiser à groupe de vigilance. Cependant cette vigilance doit être encadrée et nous devons nous surveiller mutuellement. Nous devons éviter de nous affaiblir, de nous détruire avant que l'ennemi ne vienne nous détruire », a rapporté Edgar Mateso. Il a en outre invité les jeunes de ces agglomérations à protéger la vie humaine et à emmener tout suspect à la police sanms chercher a metre fin à sa vie:
« Lorsque nous attrapons un suspect, nous devons éviter de l'agresser ou de nous rendre justice. Parce que lorsque nous nous rendons justice, nous risquons d'augmenter le nombre de nos adversaires et l'ennemi risque d'en profiter. Eviter de bruler, d'incendier et de tuer des personnes, mais lorsque nous trouvons un suspect que nous puissions l'orienter vers les services habilités pour cette affaire et être exigeants pour que le service puisse produire le résultat notamment quant à ce qui est de la culpabilité que nous voulons reprocher à la personne que nous épinglons ».
Edgar Mateso a par ailleurs redouté que les cas de justice populaire puissent fragiliser la lutte contre ceux qui insécurisent cette partie du pays. Cet acteur politique a précisé que les auteurs des actes de justice populaire s'exposent aux poursuites judiciaires.