Madagascar: Fanasana Toamasina - Les corps de deux gendarmes sont retrouvés

Les corps de deux gendarmes noyés ont été retrouvés à Fanasana, Brickaville, dans la région de Toamasina. Le corps de Rakotoarisoa Habib Julien a été découvert le premier, lundi, suivi hier de celui de Randriananjaharivony Michael. Ces cadavres ont été repêchés après plusieurs jours de recherches intenses et transportés à la morgue avant d'être remis à leurs familles respectives.

Les deux gendarmes, appartenant à la brigade de gendarmerie d'Anivorano Atsinanana, se sont noyés alors qu'ils tentaient de traverser une rivière pour rejoindre le chef-lieu de la commune de Fanasana le 28 juin dernier. Les faits se sont produits dans la soirée de vendredi, alors qu'ils rentraient d'une mission dans la zone.

Trois personnes se trouvaient à bord de la pirogue au moment de l'incident, mais seul le membre du quartier mobile qui jouait le rôle de piroguier a survécu. Selon le commandant de la compagnie territoriale de gendarmerie de Toamasina, les recherches ont continué jusqu'à une heure tardive de la nuit.

Vendredi, vers 18h, les deux gendarmes sont montés à bord d'une pirogue alors que la nuit tombait et qu'il pleuvait sur place. La pirogue a chaviré, et les eaux déchaînées ont rendu toute tentative de sauvetage impossible pour le piroguier, qui a réussi à se sauver avant de demander de l'aide au Fokonolona. Alerté, le maire de la commune de Fanasana a immédiatement contacté le commandant de la brigade de gendarmerie d'Anivorano Atsinanana.

Les recherches ont commencé dès le jour du drame, sans succès immédiat. Les commandants du groupement Atsinanana, de la compagnie Toamasina, de la brigade d'Anivorano Atsinanana et leurs équipes, ainsi que le chef du poste avancé d'Andekaleka et ses éléments, renforcés par le chef du district de Brickaville, se sont mobilisés sur place pour mener les recherches avec l'aide du Fokonolona. Finalement, les corps des gendarmes ont été retrouvés et seront rendus à leurs familles respectives pour les obsèques.

Cette tragédie rappelle la dangerosité des conditions de travail des forces de l'ordre et la solidarité nécessaire pour mener à bien des missions en zones difficiles.

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