La Fondation Coca-Cola vient d'allouer un financement en faveur de la préservation des mangroves. « Préserver les plus grandes forêts de mangroves de la partie Nord-Ouest de Madagascar, ainsi que les communautés qui en dépendent, à travers des initiatives de gestion côtière fondées sur des solutions naturelles ».
Tel est l'objectif de l'appui que vient d'octroyer la Fondation Coca-Cola à l'ONG Blue Ventures. Le financement vise essentiellement les « deux plus grandes forêts de mangroves de Madagascar, situées dans les baies de Mahajamba et de Tsimipaika ».
Cette protection renforcée du littoral devrait également améliorer les moyens de subsistance des communautés vivant dans ces zones côtières vulnérables. « Nous croyons en des solutions innovantes pour la gestion des ressources en eau et en des programmes visant à aider les communautés vulnérables à mieux anticiper et à mieux se préparer aux changements climatiques », a déclaré Carlos Pagoaga, président de la Fondation Coca-Cola.
Important
L'initiative vise à soutenir les communautés locales de base en opérant avec les communautés. L'objectif étant de « gérer efficacement leurs forêts de mangroves et leurs activités de pêche [...] Cette approche globale comprend également la restauration des mangroves dégradées par des activités de reboisement ». Le rôle écosystémique des mangroves de Madagascar n'est plus à démontrer.
Les impacts positifs sur l'économie de la Grande Île le sont également. Pour rappel, les mangroves « agissent comme des barrières naturelles, protégeant les côtes contre les tempêtes, la montée du niveau de la mer et l'érosion. Elles filtrent également l'eau et fournissent un habitat essentiel pour les poissons et d'autres formes de vie marine ». « Les mangroves de Madagascar sont des écosystèmes vitaux, et ce projet permettra aux communautés locales de les protéger. En travaillant ensemble, nous pouvons améliorer la gestion de ces mangroves, renforcer la protection côtière et assurer la durabilité à long terme de ces écosystèmes vitaux et des communautés qui en dépendent », conclut Gildas Andriamalala, directeur national de Blue Ventures.