Dakar — Le président du comité national de suivi de la mise en oeuvre de la Stratégie régionale d'inclusion financière dans l'UEMOA, Bamba Ka, a sollicité mercredi l'accompagnement des bailleurs de fonds et des partenaires techniques et financiers (PTF) pour l'amélioration de l'inclusion financière.
"Les nombreuses difficultés pour atteindre les objectifs sont essentiellement liées à un manque de financement. C'est pourquoi nous sollicitons ici les bailleurs de fonds, nos partenaires techniques et financiers pour l'accompagnement de la mesure d'amélioration de l'inclusion financière", a-t-il déclaré.
Bamba Ka s'exprimait, au nom du ministre des Finances et du Budget, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture d'un atelier de concertation portant sur la révision de la Stratégie régionale d'inclusion financière (SRIF).
"La participation des bailleurs est importante, si nous voulons atteindre l'ensemble des objectifs, aussi bien au niveau de la SNIF (Stratégie nationale d'inclusion financière), de la SRIF que du programme régional d'éducation financière", a-t-il insisté.
Selon Bamba Ka, malgré les progrès notés dans ce domaine, "des efforts restent à faire pour atteindre l'objectif fixé en matière d'inclusion financière des populations de l'UEMOA", l'Union économique et monétaire ouest-africaine.
Au terme de la période initiale de mise en oeuvre de la SRIF, le taux d'inclusion financière, "ressorti à 71,4 %, reste en dessous de l'objectif de 75 % visé par les autorités de l'Union", a toutefois relevé M. Ka, directeur général du secteur financier au ministère des Finances et du Budget.
"Le bilan de la mise en oeuvre de la stratégie, fin 2023, laisse apparaître de nouveaux défis à relever face à la mutation permanente du secteur financier marqué par l'apparition de nouveaux produits, acteurs et comportements, nécessitant la redéfinition des objectifs stratégiques", a-t-il indiqué.
Il a rappelé que l'objectif de la Stratégie nationale d'inclusion financière, qui s'étend sur un horizon de 5 ans (2022-2026), "est d'atteindre un taux d'inclusion financière de 65 % des adultes (soit au moins 80 % selon l'optique offre), et de 90 % des PME/PMI".