CON Après la remise, le 24 mai à Djambala, chef-lieu du département des Plateaux, du franc symbolique aux familles ayant les terres dans le périmètre du projet, « Eco zamba » a déjà mis en terre plus de mille hectares de plants d'acacias et d'eucalyptus. Le coordonnateur du projet, Aymard Ebiou, a fait le point du projet, le 3 juillet, dans le cadre de la première Conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement (Ciar) qui se tient à Brazzaville.
Pour bien fixer l'opinion sur la mise en oeuvre de son projet "Eco zamba", la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), sponsor officiel de la Ciar, a animé un panel spécial pour faire le point de ses activités. Il ressort de cette conférence-débat animée par quatre panelistes que le projet "Eco zamba", lancé il y a un mois et demi, s'exécute à un rythme satisfaisant.
Il va s'étendre sur dix ans et prévoit la reforestation de cinquante mille hectares de forêt artificielle autour des districts de Gamboma, de Ngo et de Mpouya. Sur ces espaces, y seront plantées deux espèces phares : les acacias mangium et auricultormis ainsi que l'eucalyptus clonal, avant d'y intégrer les arbres fruitiers, des agrumes.
Dans les détails, le chef du projet, Aymard Ebiou, a précisé que pour cette année 2024, trois mille hectares devraient être plantés. Mais à ce jour, soit seulement en un mois de mise en oeuvre, a-t-il précisé, mille hectares ont été mis en terre.
« La toute dernière activité que nous avons organisée c'est la remise du franc symbolique aux familles terrières pour lever le droit d'usage. Au-delà de celle-ci, il y a eu déjà mille vingt-cinq hectares qui sont plantés. Cette activité prouve le respect d'un certain nombre de procédures et de lois de la République du Congo. Nous avons mené ces actions avec l'accompagnement du ministère de l'Economie forestière, via le Programme d'afforestation et de reboisement, les ministères en charge des Affaires foncières ; de l'Environnement et de la Justice. A ce jour, il y a une ONG qui réalise l'étude sur l'impact environnemental », a indiqué Aymar Ebiou.
Création d'un crédit carbone
Le projet Eco zamba qui vise à restaurer la biodiversité a pour objectif de générer d'importants bénéfices environnementaux, sociaux et économiques au profit de la population. Les impacts positifs attendus sont multiples, à savoir la réduction de la pauvreté, la création des emplois durables et la préservation de l'environnement.
« Le projet Eco zamba est bien plus qu'une initiative environnementale. C'est un moteur de développement économique et social pour les communautés locales. En se concentrant sur la formation, la création d'emplois, les partenariats stratégiques et l'autonomisation des groupes vulnérables, Eco zamba ouvre la voie à un avenir plus prospère et durable. Les efforts conjoints des communautés locales, des entreprises, des gouvernements et des ONG sont essentiels pour réaliser les objectifs ambitieux de ce projet et pour bâtir un modèle de développement inclusif et respectueux de l'environnement », affirmait le directeur général de la SNPC au lancement du projet à Djambala.