Saly — Plusieurs acteurs de la pêche et de l'environnement planchent, depuis mercredi à Saly (Ouest), sur l'harmonisation du système de cogestion des ressources halieutiques et forestières, en vue d'améliorer la résilience, la durabilité et la productivité, dans le cadre du Projet de gestion des ressources naturelles (PGRS), a constaté l'APS.
" Nous avions constaté qu'il n'y avait pas d'harmonisation de ces systèmes de cogestion. Nous avons jugé nécessaire de réunir l'ensemble des spécialistes dans le domaine, au niveau des directions techniques des deux ministères (Pêche et Environnement), les juristes et les conservateurs de ces aires marines protégées, pour voir comment harmoniser le système de cogestion", a dit Pape Nabsa Keita, coordonnateur du PGRS.
En présidant un atelier de trois jours, ouvert mercredi à Saly, sur l'harmonisation du système de cogestion des pêcheries au Sénégal, M. Keita a affirmé que "l'État ne peut plus faire la gestion seul".
"Il va falloir, a insisté l'officiel, que les populations soient impliquées dans la gestion de nos ressources naturelles et halieutiques".
C'est dans ce cadre, a-t-il poursuivi, que "nous cherchons à mettre en place un conseil de la mer qui va se réunir régulièrement pour voir dans quelle condition ces pêcheries et aires marines protégées vont être gérées par les populations elles-mêmes".
Il a précisé que lors de cet atelier, les acteurs vont discuter de la mise en place d'un cadre interministériel de concertation pour l'harmonisation des outils de planification et de gestion des ressources marines et côtières.
Il s'agira aussi, selon M. Keita, d'examiner et amender le projet d'arrêté interministériel portant cadre harmonisé des modes de gestion, dans les pêcheries artisanales.
Il a aussi noté que "l'objectif du projet de gestion des ressources naturelles est de pouvoir s'appuyer sur (certains acquis), afin de poursuivre durablement la gestion des ressources naturelles".