Mbacké — Le district sanitaire de Mbacké (centre) a enregistré "beaucoup d'avancées" en termes d'offre de services sanitaires, au point de se retrouver devant ceux de Bambey et Touba (centre) dans ce domaine, a-t-on appris, jeudi, de la sage-femme Awa Ndiaye.
"Nous avons beaucoup d'avancées dans le district sanitaire de Mbacké. Lorsque nous présentons les données, nous sommes premiers devant les deux autres districts que compte la région, à savoir Bambey et Touba", a déclaré Awa Ndiaye à l'occasion de la "caravane de presse" organisée à Diourbel par la direction de la santé de la mère et de l'enfant (DSME) et l'Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).
"Les sages-femmes et les infirmières sont 'capacités' en santé de la reproduction. Concernant les indicateurs, le district sanitaire de Mbacké n'est pas en rade", s'est-elle réjouie, ajoutant : "Par rapport au nombre de femmes ayant effectué quatre consultations prénatales entre janvier et mars 2024, nous en sommes à 42 %."
Elle affirme que 49,92 % des femmes enceintes du district de Mbacké ont "reçu les Sp3, c'est-à-dire les médicaments contre le paludisme". "En ce qui concerne ceux qui dorment sous une moustiquaire imprégnée, nous sommes à 56,2%."
"Concernant les femmes qui ont été dépistées du VIH et de la syphilis, le taux est de 52,06 %", a précisé la sage-femme du district sanitaire de Mbacké.
Elle signale que 46,2 % des femmes enceintes ont bénéficié de l'assistance d'un personnel qualifié lors de leur accouchement, que 53,5 % des enfants du district ont reçu un paquet de soins à la naissance.
"Ces résultats ont été obtenus grâce à la sensibilisation"
Mme Ndiaye note toutefois que "le nombre d'accouchées ayant effectué les trois consultations postnatales est au ralenti, à 15 %". Cette situation nécessite que des stratégies soient mises en oeuvre "pour booster les indicateurs" sur ce plan, a-t-elle dit.
Dans le domaine de la planification familiale, le district sanitaire de Mbacké "enregistre un taux de 12 %". Et pour la nutrition (diarrhée, vomissements, supplémentation en vitamine A), "nous sommes à 95 %" d'enfants traités aux solutions de réhydratation orales (Sr/Zinc), a fait savoir la sage-femme.
"Nous avons des défis à relever mais nous sommes en train de faire des efforts. Auparavant, il y avait un problème d'accessibilité des autorités religieuses [et de] rupture des médicaments", a-t-elle relevé.
"Ces résultats ont été obtenus grâce à la sensibilisation", s'est réjouie la sage-femme du district sanitaire de Mbacké en précisant que "les accouchements à domicile sont rares, même avec la rétention des données".