Brazzaville — L'ambassadeur d'Angola en République du Congo, Vicente Muanda, a considéré mercredi la réouverture annoncée de la ligne de la TAAG Luanda - Brazzaville comme un fait extrêmement important pour le renforcement des relations entre les deux pays voisins.
La liaison aérienne entre Luanda et Brazzaville par des vols de Lignes Aériennes d'Angola (TAAG) débute le 2 août, en remplacement de la route Luanda-Pointe-Noire, selon la compagnie aérienne battant pavillon angolais.
Selon la TAAG, le dernier vol sur la route Luanda-Pointe-Noire est prévu pour le 26 juillet de cette année. La compagnie aérienne angolaise indique que les vols Luanda-Brazzaville auront deux fréquences hebdomadaires, avec départ le vendredi et le dimanche, à bord d'un avion Dash-8 de modèle 400, avec une capacité de 74 passagers, 10 en classe exécutive et 64 en classe économique.
Pour Vicente Muanda, outre la réouverture de cette route arrêtée depuis 2021, les autorités de la République Centrafricaine (RCA) ont également demandé que la TAAG se rende à Bangui, sa capitale, en vue également de renforcer les relations économiques.
Le diplomate angolais, qui parlait à la presse angolaise, en marge de la première Conférence internationale sur le boisement et le reboisement, a déclaré que l'Angola et la République du Congo entretenaient des relations bilatérales dans plusieurs secteurs, tels que la défense et la sécurité, les transports, le commerce transfrontalier et la migration.
Dans le domaine frontalier, l'ambassadeur a souligné que les deux pays devaient créer plus de dynamisme dans la définition des frontières terrestres, car le dossier traîne depuis près de cinq ans. Le grand problème dans ce processus, a-t-il indiqué, est de trouver des repères, car les cartes cartographiques des pays africains sont entre les mains d'anciennes colonies.
La première Conférence internationale sur le boisement et le reboisement a lieu du 2 au 5 juillet de cette année, promue par le gouvernement de la République du Congo. Des représentants de l'Union africaine et des Nations Unies, ainsi que des chefs d'État et de gouvernement africains sont invités à l'événement.