Les cent soixante-trois nouveaux députés se réuniront dans quelques jours. Le conseil des ministres a décrété, mercredi dernier, l'appel de ces parlementaires pour une session spéciale.
À peine élus que les travaux débutent. Comme attendu, les nouveaux députés de l'Assemblée nationale vont se réunir pour la première fois le 9 juillet prochain. Le dernier conseil des ministres a décrété leur convocation pour la session spéciale prévue par les textes afin de commencer la nouvelle législature. Les cent soixante-trois nouveaux occupants des sièges de l'hémicycle de Tsimbazaza seront donc amenés à se réunir sur divers sujets jugés indispensables pour la vie du pays.
En commençant, les parlementaires de la Chambre basse vont devoir élire les membres du bureau permanent de l'Assemblée nationale, dont un président. Les spéculations vont bon train sur le nom de celui ou celle qui va remplacer Christine Razanamahasoa, la dame au perchoir dont le mandat a été écourté après son éviction de son statut de député par les instances délibérantes.
Un autre enjeu primordial de la session d'ouverture de la législature est la mise en place des groupes parlementaires. Si la plateforme pour la majorité présidentielle (Irmar) a déjà obtenu la majorité, la conclusion des coalitions entre les Forces vives de l'Assemblée nationale sera également décidée lors de cette session spéciale. Il y a quelques jours à peine, une quarantaine de députés indépendants ont déclaré vouloir former un groupe parlementaire à part entière. Ils insistent cependant sur le fait de s'aligner avec les pro-pouvoir.
Équilibre des forces
De leur côté, les membres de l'opposition ont pour but d'inclure quelques-uns de ces députés parmi le bureau permanent. Ils militent surtout pour obtenir le poste de septième vice-président, poste dévolu au chef de l'opposition qui, jusqu'à maintenant, n'est pas décidé. Cette suggestion ne fait cependant pas l'unanimité parmi les députés Irmar. Le député de Tana V, Naivo Raholidina, a même déclaré que cette fois-ci, le bureau permanent ne devrait pas accorder de place à l'opposition. Quoi qu'il en soit, l'équilibre des forces à l'Assemblée nationale sera décidé lors de cette première session des cinq années de la législature.
