Sénégal: Restructuration - Diomaye Faye «avocat» du secteur informel

Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye veut un accompagnement du secteur informel et une modernisation de l'urbanisme commercial. Il l'a fait savoir hier, mercredi 3 juillet en conseil des ministres. « Le Chef de l'Etat a rappelé que le secteur informel occupe une frange importante de la population du Sénégal. Il a demandé au Gouvernement d'accorder une attention particulière à la transformation de ce secteur et à l'appui des acteurs concernés, à travers les différents mécanismes et instruments d'encadrement et de financement de l'Etat et de ses démembrements », rapporte le communiqué.

C'est dans ce sens qu'il a demandé au Premier Ministre « d'accélérer la restructuration du Programme de Modernisation et de Gestion des marchés (PROMOGEM), structure majeure d'accompagnement de la transformation du secteur informel et de l'urbanisme commercial au Sénégal ».

« Il a souligné l'impératif de nouer un partenariat solide et permanent entre l'Etat, les collectivités territoriales et le secteur privé, national en particulier, pour assurer une mise en oeuvre concertée des programmes d'amélioration du cadre de vie des populations à travers notamment : le respect des règles d'urbanisme, de construction et d'habitat ; l'organisation concertée de la propreté des espaces publics ; l'aménagement adéquat et la sécurisation optimale des marchés et des espaces publics et commerciaux dans les différentes communes, à la satisfaction des populations et des acteurs de la vie économique et sociale », indique le document.

La question de la nouvelle politique ferroviaire du Sénégal devant améliorer la mobilité urbaine et interurbaine ainsi que les systèmes de transport des voyageurs et des marchandises dans la sécurité, a également été au menu en conseil des ministres. « Le Chef de l'Etat a insisté sur le renouveau de la gouvernance des transports terrestres avec la relance et le développement du transport ferroviaire qui demeurent une priorité au regard des défis d'aménagement du territoire et de l'accélération de l'urbanisation du pays notés ces dernières années », lit-on dans le communiqué.

Selon la même source, le Président de la République a invité le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens à veiller, avant tout, à la préservation du domaine ferroviaire et de ses emprises. « Il a également demandé au ministre de préparer, sous la supervision du Premier Ministre, un schéma national de développement ferroviaire avec la planification des investissements relatifs à l'entretien et à la modernisation du réseau par la réalisation de nouvelles voies, infrastructures et gares ferroviaires incluant un mode de financement pertinent du secteur », relève la source.

Toujours dans le cadre du transport ferroviaire, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a souligné « l'urgence d'évaluer les activités, les projets et les financements des Chemins de Fer du Sénégal (CFS), de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express régional (SENTER) et des Grands Trains du Sénégal (GTS-SA) ».

Aussi, dira le communiqué, « le président de la République a mis l'accent sur la nécessité de procéder à un pilotage cohérent et renforcé du Train Express régional (TER) dont la gouvernance intégrée appelle une coordination systématique au niveau interministériel ».

« A ce titre, il a demandé au Premier Ministre de veiller avec le Ministre en charge des Transports terrestres, à la consolidation des activités de l'APIX, de la SENTER et de la SETER, compte tenu, d'une part, des enjeux techniques et financiers du TER et, d'autre part, du développement continu de la plateforme de l'Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) », informe-t-on. Au Premier ministre, le Président de la République lui a demandé de « présider un Comité stratégique du ferroviaire, un cadre institutionnel innovant de supervision, de coordination et de suivi de la mise en oeuvre de la nouvelle politique ferroviaire du Sénégal ».

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.