Le retrait de tout le personnel américain de la base aérienne 101, située à Niamey, capitale du Niger, sera achevé dimanche.
En avril, la junte a ordonné aux États-Unis de retirer près de 1 000 de leurs militaires du pays.
Jusqu'à un coup d'État l'année dernière, le Niger était un partenaire clé de Washington dans la lutte contre les insurgés dans la région du Sahel où des milliers de personnes ont été tuées et des millions d'autres déplacées.
"Nous organiserons une cérémonie conjointe à cette occasion pour marquer le départ du dernier avion américain C-17. Le gouvernement du Niger prendra le contrôle des anciennes zones et installations américaines," a déclaré le major-général de l'armée de l'air, Kenneth Ekman, lors d'une vidéoconférence depuis la capitale du Niger.
Ce retrait marque la fin d'une collaboration stratégique entre les États-Unis et le Niger dans la lutte contre le terrorisme. Le Niger avait joué un rôle crucial en tant que base opérationnelle pour les missions américaines visant à contrer les activités des groupes insurgés dans la région.
Le retrait des troupes américaines soulève des questions sur l'avenir de la lutte contre les insurgés dans le Sahel. Sans le soutien militaire américain, le Niger et les autres pays de la région devront trouver de nouvelles stratégies pour combattre les groupes armés responsables de violences et d'instabilité.
Le gouvernement nigérien devra assumer de nouvelles responsabilités en matière de sécurité et de gestion des infrastructures laissées par les États-Unis. Les implications de ce retrait pour la stabilité et la sécurité régionale restent à voir, alors que les pays du Sahel continuent de faire face à des défis importants.