Au Tchad, les victimes de l'incendie du dépôt des munitions au camp de la réserve stratégique dans la nuit du 18 au 19 juin 2024 dénoncent la non implication des autorités tchadiennes pour la prise en charge des victimes. Les différentes déclarations faites au lendemain de cet incident n'ont pas été suivie des faits.
Au Tchad, les victimes de l'incendie d'un dépôt de munitions le 18 juin, demandent aux autorités une assistance psychologique, financière et surtout la délocalisation du site des armements, nous explique Mahamat Hounene Issakha, porte-parole de victimes, au micro de notre correspondant à Ndjamena, Olivier Monodji.
« Il y a aucune intervention du côté de l'État, ne serait-ce que pour venir compatir avec les victimes, nous assure Mahamat Hounene Issakha. Nous avons désigné des points qui continuent à enregistrer les victimes. Et là on va compiler ça dans un seul dossier ».
RFI: le gouvernement, par la voix du Premier ministre, a déjà lancé un sos pour secourir les victimes. Où en sommes nous exactement avec son appel ?
Ce fut « une très belle déclaration du chef de l'État, tout comme le gouvernement aussi, à travers le Premier ministre, mais jusqu'au jour d'aujourd'hui, il y a pas un comité formel désigné par l'État, qui est venu faire le recensement.
C'est pourquoi le comité du collectif des victimes ont fait un point de presse pour informer l'état de la situation de ce malheur. Certaines populations souffrent énormément de manque d'abris et donc on demandera même à l'État de venir à leur secours, ne serait-ce que leur donner à manger et puis des bâches pour permettre à ces gens-là d'être à l'abri des intempéries. »
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