Ouvert jusqu'au 22 juillet, l'appel à candidatures à l'édition 2024 du Fonds jeune création francophone est réservé aux projets d'oeuvres cinématographiques et audiovisuelles de différents formats des cinéastes de plusieurs pays africains, dont le Congo.
Les formats éligibles sont des longs métrages d'une durée de plus de 60 minutes pour un projet d'oeuvre cinématographique ou 52 minutes pour un projet TV, courts métrages, séries TV et contenus web. Ces projets peuvent être du genre fiction, animation ou documentaire.
Selon le Fonds jeune création francophone, les auteurs et/ou les réalisateurs doivent être originaires d'Afrique subsaharienne francophone, notamment ressortissants d'un ou plusieurs pays suivants : Congo, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cap-Vert, Cameroun, République démocratique du Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Iles Comores et Ile Maurice, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, Rwanda, Sénégal, Les Seychelles, Tchad, Togo ainsi que Haïti.
Depuis près de sept ans, ce nouveau dispositif de coopération permet de renforcer les industries audiovisuelles et cinématographiques africaines pour le rayonnement de la diversité culturelle dans la Francophonie. En 2023, le Fonds jeune création francophone a contribué à finaliser plusieurs projets, entre autres, « Afropolitaine », une série-fiction de Soraya Milla ; « Amchilini, choisis-moi », un long-métrage documentaire tchadien de Kader Allamine Kora ; « Au cimetière de la pellicule », un long métrage documentaire, du Guinéen Thierno Souleymane Diallo.
« A la suite du succès des premières sessions du Fonds jeune création francophone, nous avons décidé d'un commun accord, avec les partenaires, de poursuivre notre contribution. Les premiers retours positifs reçus aussi bien de la part des auteurs, réalisateurs, producteurs que des représentants institutionnels de plusieurs pays francophones en Afrique témoignent de l'importance du Fonds jeune création francophone », soulignent les organisateurs.
Soutien en postproduction
L'aide à la post-production vise à accompagner les projets dans la finalisation de leur montage, jusqu'à l'édition du DCP. Elle s'adresse exclusivement aux projets de longs métrages de fiction, d'animation ou de documentaire de création destinés à une première exploitation en salle de cinéma et dont la durée de projection finale est supérieure à 60 minutes.
« Ce soutien peut être octroyé sous la forme d'aide financière sélective dédiée à la post-production de l'oeuvre dans la limite de 20 000 euros ; ou de l'aide financière sélective en partenariat avec le centre Yennenga à Dakar, au Sénégal, qui consiste en la prise en charge des frais de post-production au centre Yennenga, dans la limite de 20 000 euros également », précise le Fonds jeune création francophone.
Notons que pour les projets en production et post-production, le Fonds jeune création francophone exige que le réalisateur soit accompagné par une société de production. « L'entreprise de production doit être établie dans l'un des États éligibles au Fonds. La personne agissant en qualité de producteur doit être une personne distincte du réalisateur et figurer dans les statuts juridiques de la société », détaille l'appel à candidatures.