Après une première édition réussie, le Comisstar, initiateur du concours miss Tabbooret Royal, remet le couvert. Pour ce deuxième acte, le comité, dirigé par Christiane Mahilé, a convié la presse, le 3 juillet, à la mairie de Yopougon, afin d'informer l'opinion que ce concours qui cible les filles rondes de 18 à 25 ans a bel et bien démarré.
Il a été question aussi de rendre publiques les présélections du mois de mai et procéder aux récompenses des lauréates.
Selon la présidente, les critères n'ont pas variés. Forme ronde, jambes enrobées, poitrine opulente, cou strié, ventre plat... sont quelques-uns des canons de beauté propres à l'Africaine qui sont prises en compte.
« Si nous ne faisons pas la promotion de la beauté africaine, qui le fera ? », s'est-elle interrogée face aux questions concernant les critères de sélection.
En réalité, fait-elle savoir, ce concours est un prétexte pour créer les conditions de l'autonomisation financière de ces candidates présélectionnées qui ne sont admissibles dans aucun autre concours de beauté au niveau national. Ainsi, pour le mois de mai, le choix des internautes est le suivant.
Koua Danielle est désignée Miss et N'Guessan Emmanuelle, première dauphine. Abigaël Divine, la deuxième dauphine, était absente pour des raisons indépendantes de sa volonté.
« Aux phases de présélection, le concours se fait en ligne à 100% », mentionne la présidente. Elle ajoute que, chaque mois, il y a des présélections et les différentes candidates retenues participeront, au mois de décembre, à la grande finale en salle, avec un jury physique et encore le vote en ligne dont les délibérations compteront respectivement pour 60 et 40%.
Présente à la première édition, la mairie de Yopougon s'est encore manifestée en apportant sa caution à cette célébration de la beauté africaine.
Le premier magistrat de cette commune, Adama Bictogo, s'est fait représenter par dame Koné, 6e adjointe au maire, afin de sceller le partenariat avec le Comisstar.