Une semence qui a fait ses preuves. La culture du riz hybride est à vulgariser encore plus. Hier, une convention de partenariat a été signée entre la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, et l'ambassadeur de la République populaire de Chine, Ji Ping, dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Cela concerne la culture du riz hybride que l'État compte intensifier, en vue d'aider à atteindre l'autosuffisance alimentaire.

«L'État travaillera avec le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage pour élargir la culture du riz hybride, une semence qui s'adapte parfaitement au climat de la Grande île», indique le ministère de l'Agriculture. Proposant un fort rendement sur de petites parcelles de rizières, les semences de riz hybride sont des solutions évidentes pour résoudre l'équation de l'augmentation de la production rizicole du pays, mais aussi pour atteindre l'autosuffisance alimentaire, fixée dans la Politique Générale de l'État.

«Le riz hybride a déjà été éprouvé techniquement et des essais concluants ont déjà été effectués. Pour la région de l'Atsimo-Andrefana par exemple, le rendement à l'hectare est de huit à douze tonnes».

Lancée

Le riz hybride offre la possibilité de générer des rendements supérieurs aux variétés traditionnelles. Il s'agit d'une production concentrée mais aussi technique et technologique, avec déjà près de deux mille hectares destinés à la production de semences de riz hybrides, et près de douze mille hectares de superficie sur lesquels la production de cette céréale est déjà lancée. Des mesures qui ont déjà porté leurs fruits car, avec près de vingt mille riziculteurs formés à cette culture, l'ensemble de la production semble augmenter.