Ile Maurice: Les nouveaux démocrates croient en la dissolution du parlement

Les Nouveaux Démocrates sont persuadés qu'il n'y aura pas d'élection partielle dans la circonscription no 10 (Montagne-Blanche-Grande-Rivière-Sud-Est). Les membres du parti ont tenu une conférence de presse hier. Pour Khushal Lobine, il est clair qu'il n'y aura pas d'élection partielle, mais que le pays se dirige vers des élections générales.

«Il n'y aura pas d'élection partielle», a-t-il répondu à la presse, qui voulait savoir si son parti soutiendrait la candidate de Linion Moris. Cependant, il a fait la demande pour que toute l'opposition se réunisse quand son opinion a été sollicitée sur la rencontre entre Navin Ramgoolam et Paul Bérenger avec les représentants du Rezistans ek Alternativ. Varen Andee est également d'avis que la dissolution du Parlement est proche. «Le Nomination Day prévu cette semaine est un bluff. Il suffit de lire l'interview de Steven Obeegadoo dans la presse dominicale pour s'en rendre compte», a-t-il maintenu.

Par ailleurs, Richard Duval a déploré l'attitude du speaker, Sooroojdev Phokeer, à l'égard des élus de l'opposition. «Les membres de la majorité avaient le droit de tout dire durant les débats sur le Political Financing Bill, mais pas les députés de l'opposition. Il faut nous respecter. Le speaker se met à vociférer d'une façon brutale à chaque fois que nous ouvrons notre bouche.» D'ailleurs, commentant ce projet de loi, Khushal Lobine a affirmé que le gouvernement n'a jamais eu la volonté de réguler le financement des partis politiques, autrement, il aurait apporté des amendements à la Representation of the People Act.

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De plus, le député est confiant qu'avec l'élection de Keir Starmer comme Premier ministre en Angleterre, le dossier Chagos pourra avancer avec Navin Ramgoolam comme Premier ministre, expliquant que les deux hommes ont de bonnes relations.

Véronique Leu-Govind est revenue sur les squatters de Bambous dont les maisons ont été démolies. D'emblée, elle a précisé que c'est une bonne chose d'avoir relogé beaucoup d'entre eux, mais elle a déploré qu'en raison des interventions politiques, d'autres n'ont pas eu de maison. «Des fonctionnaires avaient déjà dressé une liste en 2017, mais ensuite, quelqu'un d'autre a pris le dossier. Tout récemment, des politiciens sont venus les voir en faisant toutes sortes de promesses. D'où ce cafouillage. Pour quelle raison ceux qui sont venus après ont eu leur maison ?»

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