Afrique: Il a été dévoilé que le continent a besoin de 800 millions de dollars supplémentaires par an pour atteindre les ODD.

Addis Abeba — Les décideurs politiques africains, les experts en genre et les acteurs du développement ont appelé les pays à investir et à collaborer davantage pour financer la production et l'utilisation de données sur le genre afin d'améliorer la vie des femmes et des filles.

De hauts responsables du secteur public et des acteurs de la société civile de près de 40 pays africains se sont réunis à Gaborone, au Botswana, pour le Forum africain sur les statistiques de genre 2024 (AGSF24).

Le formulaire de cette année vise à faire le point sur les progrès de l'Afrique et les perceptions du genre dans la déclaration d'Addis-Abeba sur la population et le développement, le Programme d'action d'Addis-Abeba et le 3e Programme africain sur les statistiques sexospécifiques.

Organisé sous le thème « Regrouper ensemble les statistiques de genre : financer les chiffres qui font que les femmes et les filles comptent », le thème de 2024 s'inspire de l'appel de la Journée internationale de la femme 2024 : Investir dans les femmes, accélérer le progrès.

« Le déficit de financement pour les ODD s'élève à 1 300 milliards de dollars par an », a dévoilé William Muhwava, chef de la section des statistiques démographiques et sociales, s'exprimant au nom d'Oliver Chinganya, directeur du Centre africain de statistique, lors de la conférence de presse de la commission économique pour l'Afrique (CEA).

« L'Afrique a besoin d'au moins 800 millions de dollars supplémentaires par an pour atteindre les ODD. Au rythme actuel, l'égalité des sexes ne sera atteinte qu'en 2094 », a assuré Muhwava.

Le sixième AGSF est organisé conjointement par Statistics Botswana, la Commission de l'Union africaine (CUA), la Banque africaine de développement (BAD), PARIS21, la Coopération pour le développement de l'Afrique australe (SADC) et ONU Femmes sous les auspices de la Commission économique pour l'Afrique (CEA).

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.