Les premières modifications du calendrier électoral commencent à se faire sentir dans la préparation des prochaines élections municipales.
Pas de raison de s'inquiéter, tout est sous contrôle. Tel est le message délivré par Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), lors d'un entretien hier. Malgré l'attente des décrets nécessaires pour l'organisation des prochaines élections municipales, le rapporteur général de la Ceni assure que tout est encore dans les délais prévus.
Selon ses déclarations, le gouvernement dispose jusqu'au 6 août prochain pour publier les décrets nécessaires, notamment celui convoquant les électeurs. Ce délai de quatre-vingt-dix jours avant la date prévue du scrutin, fixée au 6 novembre par la Ceni, doit être respecté pour que les élections puissent se tenir à cette date. Initialement, la période de dépôt des candidatures pour les postes de maire devait commencer hier. Cependant, en raison du retard dans la publication des décrets requis, ce processus n'a pas pu débuter.
Attente
Actuellement, aucune nouvelle date n'a été fixée pour le début des dépôts de candidature. Les décrets nécessaires sont en attente d'approbation lors du prochain conseil du gouvernement. Cependant, le Premier ministre Christian Ntsay est actuellement en déplacement en Chine pour participer à une réunion sur les relations entre l'Afrique et la Chine. Il est probable que les décrets soient en attente de son retour.
De plus, le gouvernement dirigé par Christian Ntsay devrait bientôt démissionner en raison de l'arrivée d'une nouvelle majorité à l'Assemblée nationale. Il est également possible que les décrets attendent la formation d'un nouveau gouvernement.
À moins d'un changement, la même liste électorale utilisée lors des dernières élections législatives sera également utilisée pour les élections municipales à venir. Selon les propos de Soava Andriamarotafika, «il est peu probable que la liste soit modifiée pour les prochaines municipales, à moins que l'on décide d'ajouter de nouveaux électeurs comme les nouveaux majeurs entre les périodes législatives et municipales.» En fin de compte, la Ceni affirme être prête à remplir à nouveau son rôle d'organisatrice et de préparatrice des élections.