Sénégal: UNCHK - Des députés s'engagent à mener le plaidoyer pour plus de ressources

Dakar, 9 juil (APS) 6 Les députés de la Commission de l'éducation, de la jeunesse, des sports et des loisirs de l'Assemblée nationale se sont engagés à mener le plaidoyer auprès de l'Etat, à travers les ministères sectoriels pour davantage de moyens en faveur de l'Université numérique Cheikh Hamidou Kane, afin de lui permettre de fonctionner correctement.

Après deux jours d'échanges, dont un consacré à la visite des espaces numériques ouverts de Diamniadio, de Sébikotane et de Guédiawaye, "nous prenons cet engagement pour accompagner" l'UNCHK", a dit le président de cette commission, Oumar Sy, mardi à Dakar.

"Le plaidoyer sera mené pour que l'Etat du Sénégal puisse l'accompagner davantage pour lui permettre d'arriver à la mission de service public en faisant en sorte que les bacheliers qui sont orientés puissent avoir un enseignement de qualité à travers le numérique", a- t-il assuré au deuxième jour des échanges avec les autorités pédagogiques de l'université numérique, dont le recteur et les représentants des étudiants.

Le président de la commission éducation estime que les parlementaires disposent de plusieurs leviers pour mener ce plaidoyer. Il indique qu'ils peuvent saisir les ministres sectoriels, comme les ministère de l'Enseignement supérieur, des Finances, du Budget, soit à travers des questions écrites, ou saisir l'occasion du marathon budgétaire dans le cadre de la loi de finances 2025.

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"Un temps qui nous permet d'échanger directement avec le ministre de tutelle et ses collaborateurs pour une dotation supplémentaire en faveur de l'UNCHK", a ajouté Oumar Sy.

"Nous allons porter le plaidoyer pour que l'Etat puisse reprendre et accélérer le processus de construction et terminer certains espaces numériques ouverts de l'université numérique, qui est un pilier fondamental pour le développement de la recherche et de l'innovation", a-t-il promis.

En visite à l'ENO de Sébikotane, au premier jour des rencontres d'échanges, Oumar Sy a souligné que "c'est à la limite un ENO provisoire qui ne répond même pas aux normes des enseignements de qualité". "Avec un effectif qui tourne autour de 74. 000 étudiants, vous imaginez les difficultés de l'université en termes de moyens", a-t-il lancé.

Sur le terrain, a souligné Omar Sy, "les députés ont constaté que beaucoup d'espaces numériques ouverts (ENO), en construction depuis 2014, sont à l'arrêt, ou n'ont pas encore démarré du tout".

"Nous continuerons à porter le plaidoyer pour que l'Etat puisse finaliser les ENO à travers tous les départements du Sénégal, mais de façon prioritaire, il s'agira de terminer les ENO qui sont à l'arrêt et faire une programmation pour terminer l'ensemble des ENO sur tout le territoire", a-t-il fait valoir.

Au second jour des échanges, les députés, le recteur et les vice-recteurs ont abordé en profondeur les questions concernant cette université qui est devenue de par ses effectifs, la deuxième université du Sénégal après Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Dans le cadre de leur rôle de parlementaires, les membres de la commission Education de l'Assemblée nationale ont voulu, par une visite et un atelier d'échanges d'une journée, s'enquérir des difficultés de cette université, de manière à pouvoir porter le plaidoyer avec des arguments solides.

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