Une plainte a été déposée contre Brenda Biya, la fille du président camerounais Paul Biya, au tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif. Elle est accusée de "promotion et pratique de l'homosexualité".
Une plainte déposée par le DDHP
La plainte a été déposée par Patrice Christ NGUIDJOL, président du Mouvement Debout contre la Dépénalisation de l'Homosexualité dans notre Pays en abrégé DDHP. Dans sa plainte, M. NGUIDJOL accuse Mme Biya de "promouvoir et pratiquer l'homosexualité" à travers ses publications sur les réseaux sociaux.
Des publications jugées "provocantes"
M. NGUIDJOL cite notamment une publication dans laquelle Mme Biya apparaît enlaçant une autre femme, ainsi qu'une série de photos d'elle portant des vêtements arc-en-ciel, symbole du mouvement LGBT+. Il estime que ces publications sont "provocantes" et "visent à normaliser l'homosexualité" dans un pays où elle est illégale.
L'homosexualité passible de 5 ans de prison au Cameroun
Au Cameroun, l'homosexualité est passible de 5 ans de prison et d'une amende de 36 000 francs CFA (environ 60 euros). La loi criminalisant l'homosexualité est régulièrement critiquée par les organisations de défense des droits humains, qui la qualifient de "discriminatoire" et "inhumaine".
Le DDHP demande des sanctions contre Brenda Biya
Dans sa plainte, M. NGUIDJOL demande au tribunal de condamner Mme Biya à la peine maximale prévue par la loi. Il demande également au tribunal de lui interdire de publier des contenus "promouvant l'homosexualité" sur les réseaux sociaux.
Brenda Biya n'a pas encore réagi à la plainte
Brenda Biya n'a pas encore réagi à la plainte déposée contre elle. Il est possible qu'elle décide de ne pas commenter cette affaire ou qu'elle engage une procédure judiciaire pour faire annuler la plainte.
Une affaire qui pourrait relancer le débat sur l'homosexualité au Cameroun
Cette affaire pourrait relancer le débat sur l'homosexualité au Cameroun. La question de la dépénalisation de l'homosexualité est un sujet sensible dans le pays, et il est probable que cette affaire suscite de vives réactions de la part des partisans et des opposants à la dépénalisation.