Gabon: Réquisition de l'Hotel Ogooué Palace de Lambaréné - Réaction du Conseil d'admistration de la SHTMO

L'affaire de la réquisition au profit de l'État, de tous les hôtels ou biens identifiés comme ayant été acquis de manière "frauduleuse" fait grand bruit depuis quelques semaines déjà. Depuis sa nomination à la tête du ministère du Tourisme, Pascal Ogowe Siffon avait commis des audits sur les hôtels de l'État. Audits lancés, le membre du gouvernement avait annoncé la réquisition de certains établissements hôteliers. La communication avait été faite lors de l'édition de 20h du journal télévisé du 19 juin. Les réseaux sociaux et certains médias en ont fait leur choux gras, tout en versant des propos "infamants et diffamatoires" sur certaines personnalités, notamment les membres du Conseil d'administration de la Société d'Hôtellerie et de Tourisme du Moyen Ogooué (SHTMO), gestionnaire de l'Hôtel Ogooué Palace de Lambaréné. La Présidente du Conseil d'Administration, à travers un communiqué, éclaire l'opinion nationale et internationale

C'est une affaire qui fait couler beaucoup d'encre et de salive à travers le pays. Le Conseil d'administration de la Société d'Hôtellerie et de Tourisme du Moyen Ogooué (SHTMO) a appris par la voie des ondes, la décision du gouvernement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), de réquisitionner les hôtels gérés par des sociétés de droit gabonais ou par des personnes physiques, les hôtels présumés être la propriété de l'État gabonais, en l'occurrence, l'hôtel Ogooue Palace de Lambaréné. Le Conseil d'administration de la SHTMO dit avoir pris acte.

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Face aux propos qu'elle qualifie d'ignobles, diffusés dans la presse et sur les réseaux sociaux, vilipendant certains hauts cadres et dignitaires de la République gabonaise, vivants ou morts, et touchant notamment Laure Olga Gondjout, André-Paul Amandine, Richard Onouviet et Joël Ogouma, la Présidente du Conseil d'administration dit ne pas laisser cette affaire sous silence car le besoin d'être éclairé s'impose. "J'ai le devoir moral en ma qualité de Président du Conseil d'administration de la SHTMO, d'édifier l'opinion nationale et internationale sur l'historique et la réalité de cet établissement hôtelier".

Elle explique que l'hôtel Ogooué Palace de Lambaréné est né de la volonté politique de feu Omar Bongo Ondimba et feu Georges Rawiri, respectivement Président de la République gabonaise et Président du Sénat.

Face à cette "cabale orchestrée" par des "oiseaux de mauvais augure", il lui était devenu impossible, en sa qualité de PCA, de garder le silence, et ne pas laver l'honneur des cadres et des hauts fonctionnaires suscités "qui ont agi par patriotisme en leur qualité d'originaires de la province du Moyen-Ogooué , soucieux de l'image d'accueil de leur ville de renommée mondiale".

Aussi, le Conseil d'administration de la SHTMO, à travers le communiqué, invite t-il "patriotiquement toutes ces personnes allergiques ou hostiles à la paix, de faire preuve de hauteur d'esprit et à consacrer leur énergie à servir la cause du développement de notre pays, le Gabon, en cette période de Transition politique" souligne t-elle. Et de poursuivre "Elles feraient preuve de hauteur d'esprit en cessant leur campagne à l'encontre des actionnaires et administrateurs de la SHTMO. Ces dernières n'ont fait que leur devoir par amour pour leur pays en général et leur province en particulier sans attendre une quelconque rémunération".

Laure Olga Gondjout prévient que faute d'être entendu ici et maintenant, le Conseil d'administration de la SHTMO, sous son autorité, entend poursuivre en diffamation, toute personne physique et morale qui aura propagé de fausses informations ou tenté de ternir l'honneur et la réputation de ses membres.

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