Niger : Affaires militaires- Les militaires américains basés à Niamey ont définitivement quitté le pays
Les militaires américains installés à la Base aérienne 101 de Niamey ont totalement et définitivement quitté le Niger, a appris l'Anp d'un communiqué de la Commission mixte de désengagement, créée dans le cadre du retrait annoncé des troupes américaines du Niger. Selon le confrère, en effet, selon cette Commission, le processus de désengagement des troupes américaines du Niger, amorcé le 19 Mai 2024, s'est achevé à la Base aérienne 101 de Niamey dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 Juillet 2024 avec le départ des derniers soldats américains et l'ensemble de leurs équipements. Au total, 776 militaires américains et 1593 tonnes de matériels et équipements militaires ont été concernés. Pour ce qui reste de la phase de la Base aérienne 201 d'Agadez, précise la source, « les responsables nigériens et américains sont résolus à assurer un retrait sûr, ordonné et responsable d'ici le 15 Septembre 2024 », la note en question rappelle, en outre, l'engagement des deux parties « à garantir la protection et la sécurité des forces américaines durant ce processus ».( Source : Anp)
Mali : Coopération régionale - Bamako maintient que le retrait de la Cédéao est irréversible
Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a maintenu que le départ de son pays, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté des Etats ouest-africains était irréversible, malgré la main tendue de la Cédéao. Le Mali reste cependant ouvert à la coopération avec la Cédéao, a dit M. Diop lundi soir sur la télévision d'Etat ORTM. Il s'est par ailleurs élevé contre l'instauration éventuelle de visas pour les ressortissants des trois pays voyageant dans l'espace Cédéao. M. Diop s'exprimait au lendemain d'un sommet de la Cédéao lors duquel elle a désigné les présidents sénégalais et togolais comme médiateurs dans les discussions avec le Mali, le Burkina et le Niger. Les trois pays, dont des militaires ont pris la tête par la force, ont annoncé en janvier quitter l'organisation aux 15 Etats membres. Ils ont annoncé lors de leur propre sommet samedi l'institution d'une confédération. (Source : afp)
Côte d'Ivoire : Éducation - La Banque mondiale approuve les recommandations des États généraux
La Banque mondiale juge pertinentes les recommandations des États généraux de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (Egena). Rapporte le site fratmat.info. Le Vice-président régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre de l'institution, Ousmane Diagana, a exprimé cette satisfaction lors d'une rencontre à Abidjan le 8 juillet 2024 avec les ministres de l'Éducation-Formation et de la Jeunesse.« Je voudrais féliciter la Côte d'Ivoire pour les progrès réalisés ces dernières années dans la formulation et les stratégies dans le secteur de l'éducation, » a déclaré Diagana, rapporte une note d'information du ministère de l'éducation nationale et l'alphabétisation.Il a ajouté : « J'ai suivi de loin, tandis que mes collègues ici ont suivi de très près l'organisation des États généraux de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (Egena). Cet exercice a permis une mobilisation intellectuelle et des partenaires du secteur, conduisant à une série de recommandations pertinentes. » (Source : fratmat.info)
Rdc : Procès des attaques du 19 mai 2024 - Deux Américains et un Belgo-Congolais nient leurs implications
En République démocratique du Congo (Rdc), deux Américains et un Belgo-Congolais, trois des 51 personnes jugées par le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe, ont été interrogés ce 9 juillet 2024, suite aux attaques du 19 mai. Rapporte Rfi. Cinquante-une personne sont inculpées pour leur participation présumée à l'assaut contre la résidence de Vital Kamerhe, actuel président de l'Assemblée nationale. Après cette attaque, les assaillants s'étaient retranchés au palais de la Nation, dans l'un des bureaux du président du pays, Félix Tshisekedi. Selon la source, le Tribunal militaire garnison de Kinshasa-Gombe a poursuivi le 8 juillet 2024 les interrogatoires des prévenus dans l'affaire de la tentative de coup d'État déjouée du 19 mai 2024.L'audience a débuté avec le dernier prévenu de la séance précédente : Benjamin Zalman. Ce dernier a nié toute implication dans le complot. Il a affirmé qu'il avait été menacé par le présumé chef de bande, Christian Malanga, de suivre ses ordres sous peine de mort. Il a également révélé avoir connu Malanga depuis 2013 lors d'un forum économique à Washington et l'avoir revu au Swaziland. Benjamin Zalman a insisté sur le fait que leurs échanges étaient strictement professionnels. (Source : Rfi)
Sénégal : Diplomatie- La Cédéao désigne le président sénégalais facilitateur pour discuter avec l'AES
C'est une nouvelle casquette pour le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. À l'issue du sommet de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui s'est tenu, dimanche 7 juillet, à Abuja, l'organisation régionale a désigné le chef de l'État sénégalais, élu en mars dernier, facilitateur de la Cédéao dans les discussions avec l'Alliance des États du Sahel (AES). Celui dont c'était le premier sommet de ce genre sera accompagné de Faure Gnassingbé, le président togolais, dans cette tâche.Si le périmètre et les détails de la mission du président Bassirou Diomaye Faye n'ont pas encore été communiqués, il aura à échanger avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Trois pays qui ont annoncé, samedi 6 juillet 2024) (Source : abidjan.net)
Rca : Pour soutenir les femmes et les filles réfugiées, déplacées et apatrides - Le Hcr et Onu Femmes renforcent leur collaboration
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ONU Femmes en République centrafricaine (RCA) ont signé un protocole d'accord ce lundi 8 juillet 2024, visant à renforcer leur collaboration et à mieux répondre aux besoins et aux préoccupations des femmes et des filles réfugiées, déplacées et apatrides en RCA.Ce protocole d'accord s'inscrit dans le cadre de l'engagement commun du Hcr et d'ONU Femmes à promouvoir l'autonomisation des femmes et des filles, à lutter contre les violences basées sur le genre et à garantir leur accès à l'éducation, aux soins de santé et aux opportunités économiques.« Ce protocole d'accord est une étape importante pour renforcer notre collaboration avec Onu Femmes et mieux répondre aux besoins des femmes et des filles réfugiées, déplacées et apatrides en RCA », a déclaré Mamadou Diané, Représentant du HCR en RCA. "Nous sommes déterminés à travailler ensemble pour garantir que les femmes et les filles aient accès à la protection, à l'assistance et aux opportunités dont elles ont besoin pour reconstruire leur vie." Ce protocole d'accord est un signe fort de l'engagement du HCR et d'ONU Femmes à travailler ensemble pour protéger et autonomiser les femmes et les filles en RCA. Il contribuera à améliorer leur vie et à construire un avenir meilleur pour tous les Centrafricains. (Source : abangui.com)
Burkina Faso : Comité de pilotage des pôles de croissance - La session de 2024 se referme avec des recommandations
La session ordinaire de l'année 2024 du comité de pilotage des pôles de croissance s'est tenue, ce mardi 9 juillet 2024, présidée par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla. Cette journée d'échange a touché plusieurs points. Dans le but de relever le défi du développement socio-économique, le gouvernement burkinabè a décidé de mettre l'accent entre autres sur la promotion des pôles de croissance afin de booster les secteurs porteurs. Le développement des pôles de croissance est encadré par un dispositif institutionnel de pilotage comprenant trois organes parmi lesquels le Comité National de Pilotage des Pôles de Croissance (CNPPC). Mise en place en 2011 avec le pôle pilote de Bagré, la mise en œuvre de cette approche qui a bénéficié au début d'un accompagnement soutenu des partenaires techniques et financiers (PTF) est confrontée aujourd'hui à l'insuffisance des ressources financières, selon les initiateurs du projet. Face à ces difficultés de mobilisation des ressources externes qui affectent le processus de construction des pôles de croissance, d'une part et de la vision du Président de la Transition axée sur la quête de la souveraineté nationale d'autre part, il s'avère nécessaire de trouver des solutions alternatives en vue d'assurer un financement pérenne des pôles de croissance. ( Burkina 24)