Consciente de l'importance de l'accessibilité aux soins, notamment pour les cancéreux à Madagascar, Salama procède à la réduction des prix de vente des produits oncologiques. La réduction moyenne globale du prix de vente est de l'ordre de 55%.
Amélioration de l'accessibilité financière des produits oncologiques. L'Association d'appui à la Radiothérapie et l'Oncologie de Madagascar (AROM) a apporté sa contribution technique aux besoins existants et au suivi de la qualité des médicaments pour le traitement du cancer à Madagascar. C'est dans ce sens qu'elle collabore avec la Centrale d'achat de médicaments essentiels et de matériel médical de Madagascar (SALAMA) afin d'améliorer l'accessibilité financière des produits oncologiques.
« Parmi les 51 références , 27 produits verront leurs prix de vente diminuer. Les prix de vente de 10 produits resteront inchangés et 14 nouvelles références, demandées par les prescripteurs, ont été ajoutées. La réduction moyenne globale du prix de vente est de l'ordre de 55% ; pour certains produits, la réduction est de 16% à 96% », selon l'AROM .
Une charge toujours plus lourde
Une enquête menée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans 115 pays a montré que la majorité d'entre eux ne financent pas correctement les services prioritaires de cancérologie et de soins palliatifs dans le cadre de la Couverture sanitaire universelle (CSU).
Seuls 39 % des pays ayant participé à l'enquête mondiale de l'OMS sur la CSU et le cancer offrent les services essentiels de prise en charge du cancer dans le cadre des services de santé essentiels financés pour tous les citoyens (les « ensembles de prestations de santé »).
De plus, seuls 28 % des pays participants assurent une telle couverture pour les soins palliatifs (soulagement de la douleur inclus, sans se limiter au cancer). Plus de 35 millions de nouveaux cas de cancer devraient être enregistrés en 2050, soit une augmentation de 77 % par rapport aux 20 millions de cas estimés en 2022. La progression rapide de la charge des cancers s'explique par le vieillissement et la croissance de la population, mais aussi par des évolutions dans l'exposition aux facteurs de risque, associées dans certains cas au développement socioéconomique.
Le tabac, l'alcool et l'obésité sont les principaux facteurs expliquant l'augmentation de l'incidence du cancer, et la pollution de l'air reste l'un des grands facteurs de risques environnementaux.